Après l'excellent Jack That Jack, précédent EP paru chez DFTD en Juin dernier, le Dj/producteur anglais Dj S.K.T signe sur le tout nouveau label DFX le titre "Must Be A reason", où il revisite le classique de Wamdue Project sorti sur Strictly Rhythm à la fin des années 90, "King Of My Castle". Rajeuni et sérieusement repensé pour séduire les aficionados de la scène house underground contemporaine, "Must Be A Reason" conserve les vocaux de la version originale mais arbore une instrumentale entièrement dépoussiérée, avec sa ligne de basse assassine et sa rythmique 4/4 bodybuildée... Une réussite redoublant d'efficacité!
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
lundi 21 août 2017
Dj S.K.T - Must Be A reason (DFX)
Dj S.K.T - Must Be A reason (DFX)
Après l'excellent Jack That Jack, précédent EP paru chez DFTD en Juin dernier, le Dj/producteur anglais Dj S.K.T signe sur le tout nouveau label DFX le titre "Must Be A reason", où il revisite le classique de Wamdue Project sorti sur Strictly Rhythm à la fin des années 90, "King Of My Castle". Rajeuni et sérieusement repensé pour séduire les aficionados de la scène house underground contemporaine, "Must Be A Reason" conserve les vocaux de la version originale mais arbore une instrumentale entièrement dépoussiérée, avec sa ligne de basse assassine et sa rythmique 4/4 bodybuildée... Une réussite redoublant d'efficacité!
Après l'excellent Jack That Jack, précédent EP paru chez DFTD en Juin dernier, le Dj/producteur anglais Dj S.K.T signe sur le tout nouveau label DFX le titre "Must Be A reason", où il revisite le classique de Wamdue Project sorti sur Strictly Rhythm à la fin des années 90, "King Of My Castle". Rajeuni et sérieusement repensé pour séduire les aficionados de la scène house underground contemporaine, "Must Be A Reason" conserve les vocaux de la version originale mais arbore une instrumentale entièrement dépoussiérée, avec sa ligne de basse assassine et sa rythmique 4/4 bodybuildée... Une réussite redoublant d'efficacité!
Demuir - Discover feat. Cynthia Amoah (Yoruba Records)
Demuir - Discover feat. Cynthia Amoah (Yoruba Records)
Le Dj/producteur canadien Demuir nous présente sur l'excellent label d'Osunlade, Yoruba Records, son nouveau titre "Discover", livré dans un pack généreux incluant les remixes de signatures plus prestigieuses les unes que les autres. Sur une rythmique accrocheuse au groove afro-deep, l'artiste convie la diva Cynthia Amoah à poser ses vocaux sensuels et soulful, élaborant ainsi un pur moment house aux sonorités profondes et vibrantes.
Son illustre compatriote Nick Holder s'empare du bijou et nous le livre dans une version plus planante et envoutante, tandis que la légende de Baltimore Karizma nous plonge tout entier dans son univers entêtant et old school, son "Kaytronik Treasure Dub" invitant l'auditeur à la danse bien sûr mais aussi à la luxure.
Le centre africain N'Dinga Gaba, lui aussi installé à Baltimore, offre quant à lui deux lectures du sublime "Discover", un "remix" suave et son "instrumental" délicate qui laisse apparaître tout le travail opéré sur la ligne de basse et les boucles de synthés, une vision deep-house tendre et hypnotique qui ravira les amateurs de Kerri Chandler.
Demuir développe pour finir son "OG Dub", une plage encore une fois uniquement instrumentale, mettant en avant l'excellence d'une production qui s'intègre à merveille dans le catalogue racé de Yoruba Records.
Le Dj/producteur canadien Demuir nous présente sur l'excellent label d'Osunlade, Yoruba Records, son nouveau titre "Discover", livré dans un pack généreux incluant les remixes de signatures plus prestigieuses les unes que les autres. Sur une rythmique accrocheuse au groove afro-deep, l'artiste convie la diva Cynthia Amoah à poser ses vocaux sensuels et soulful, élaborant ainsi un pur moment house aux sonorités profondes et vibrantes.
Son illustre compatriote Nick Holder s'empare du bijou et nous le livre dans une version plus planante et envoutante, tandis que la légende de Baltimore Karizma nous plonge tout entier dans son univers entêtant et old school, son "Kaytronik Treasure Dub" invitant l'auditeur à la danse bien sûr mais aussi à la luxure.
Le centre africain N'Dinga Gaba, lui aussi installé à Baltimore, offre quant à lui deux lectures du sublime "Discover", un "remix" suave et son "instrumental" délicate qui laisse apparaître tout le travail opéré sur la ligne de basse et les boucles de synthés, une vision deep-house tendre et hypnotique qui ravira les amateurs de Kerri Chandler.
Demuir développe pour finir son "OG Dub", une plage encore une fois uniquement instrumentale, mettant en avant l'excellence d'une production qui s'intègre à merveille dans le catalogue racé de Yoruba Records.
mercredi 16 août 2017
Dario D'Attis - Sunshine People EP (Defected)
Dario D'Attis - Sunshine People EP (Defected)
On ne présente plus le Dj/producteur Dario D'Attis, artisan d'une house exigeante et efficace, qui publiait en 2016 chez Strictly Rhythm l'EP Breaks For Peace, suivi quelques mois plus tard, chez DFTD, du remix de l'excellent "Don't Stop" de Soul Vision.
Pour son premier effort sur Defected, label qui le suit depuis déjà un certain temps et qui l'a invité à mixer sur sa compilation Defected In The House Croatia en 2016 aux côtés de Kai Alce et Crookers, le suisse nous offre le détonant Sunshine People. Dans le premier titre éponyme, l'artiste reprend le refrain forcément familier du fameux "Venus (Sunshine People)" du français Cheek (alias DJ Gilb'R), initialement paru en 1996 chez Versatile Records. Il s'agit là d'une production punchy et accrocheuse faisant honneur à la version originale, où la ligne de basse et les chœurs fédérateurs était déjà fatalement contagieux. La seconde bombe est un remix du classique "I can't Stop" de Sandy Rivera (datant de 2002), Dario la dote d'une structure rythmique plus massive histoire de dompter encore un peu plus les dancefloors d'aujourd'hui.
On ne présente plus le Dj/producteur Dario D'Attis, artisan d'une house exigeante et efficace, qui publiait en 2016 chez Strictly Rhythm l'EP Breaks For Peace, suivi quelques mois plus tard, chez DFTD, du remix de l'excellent "Don't Stop" de Soul Vision.
Pour son premier effort sur Defected, label qui le suit depuis déjà un certain temps et qui l'a invité à mixer sur sa compilation Defected In The House Croatia en 2016 aux côtés de Kai Alce et Crookers, le suisse nous offre le détonant Sunshine People. Dans le premier titre éponyme, l'artiste reprend le refrain forcément familier du fameux "Venus (Sunshine People)" du français Cheek (alias DJ Gilb'R), initialement paru en 1996 chez Versatile Records. Il s'agit là d'une production punchy et accrocheuse faisant honneur à la version originale, où la ligne de basse et les chœurs fédérateurs était déjà fatalement contagieux. La seconde bombe est un remix du classique "I can't Stop" de Sandy Rivera (datant de 2002), Dario la dote d'une structure rythmique plus massive histoire de dompter encore un peu plus les dancefloors d'aujourd'hui.
Cop Envy - Cop Envy (Templar Sound)
Cop Envy - Cop Envy (Templar Sound)
Le mystérieux producteur australien Sean Thomas alias Cop Envy nous livre sur le label Templar Sound basé à Sidney son nouvel EP au titre éponyme. Il se compose de 4 titres affichant des sonorités techno héritées de Détroit ("Kay") et des reflets hardcore issues de la scène rave britannique ("Head Mark"). Ne disposant que de très peu d'informations sur le jeune artiste, on sait que les productions de ce dernier EP référencé TS014 au catalogue du label, succèdent aux 4 autres de Total End sorti sur Black Opal l'an dernier. Penché affectueusement sur l'Histoire de la musique électronique, Sean s'oriente clairement vers l'avenir, élaborant des ambiances hybrides relativement sombres et captivantes à l'image de l'immersive ouverture "Sister Chord" et du très bleep bleep "Sshake".
Le mystérieux producteur australien Sean Thomas alias Cop Envy nous livre sur le label Templar Sound basé à Sidney son nouvel EP au titre éponyme. Il se compose de 4 titres affichant des sonorités techno héritées de Détroit ("Kay") et des reflets hardcore issues de la scène rave britannique ("Head Mark"). Ne disposant que de très peu d'informations sur le jeune artiste, on sait que les productions de ce dernier EP référencé TS014 au catalogue du label, succèdent aux 4 autres de Total End sorti sur Black Opal l'an dernier. Penché affectueusement sur l'Histoire de la musique électronique, Sean s'oriente clairement vers l'avenir, élaborant des ambiances hybrides relativement sombres et captivantes à l'image de l'immersive ouverture "Sister Chord" et du très bleep bleep "Sshake".
vendredi 11 août 2017
Billie - Nobody’s Business (4 To The Floor)
Billie - Nobody’s Business (4 To The Floor)
Considéré comme l'un des tout premiers standards du blues, le titre "T'aint nobody's Biz-ness if I do" écrit par Porter Grainger et Everett Robbins dans les années 20 est devenu dans le milieu des années 80 l'un des tubes proto-house les plus joués et appréciés, notamment grâce à la légende Larry Levan, illustre Dj résident de l'emblématique Paradise Garage à New York.
Rebaptisé "Ain't Nobody's Business" et interprété, entre autres, par la diva du jazz Billie Holiday au début des années 50, le titre va connaître un destin singulier en 1986 grâce au producteur pionnier Boyd Jarvis assisté du grand Timmy Regisford, qui convie la chanteuse Robin Brown alias Billie à interpréter le thème réécrit par ses soins, métamorphosant ainsi la chanson en un classique house absolument édifiant. Paru initialement sur Fleetwood Records aux Etats Unis et sur Club au Royaume Uni, c'est le récent et exigeant 4 To The Floor qui le remet aujourd'hui sous les projecteurs...
Considéré comme l'un des tout premiers standards du blues, le titre "T'aint nobody's Biz-ness if I do" écrit par Porter Grainger et Everett Robbins dans les années 20 est devenu dans le milieu des années 80 l'un des tubes proto-house les plus joués et appréciés, notamment grâce à la légende Larry Levan, illustre Dj résident de l'emblématique Paradise Garage à New York.
Rebaptisé "Ain't Nobody's Business" et interprété, entre autres, par la diva du jazz Billie Holiday au début des années 50, le titre va connaître un destin singulier en 1986 grâce au producteur pionnier Boyd Jarvis assisté du grand Timmy Regisford, qui convie la chanteuse Robin Brown alias Billie à interpréter le thème réécrit par ses soins, métamorphosant ainsi la chanson en un classique house absolument édifiant. Paru initialement sur Fleetwood Records aux Etats Unis et sur Club au Royaume Uni, c'est le récent et exigeant 4 To The Floor qui le remet aujourd'hui sous les projecteurs...
jeudi 10 août 2017
Amine Edge & Dance - Good Time EP (DFTD)
Amine Edge & Dance - Good Time EP (DFTD)
Les deux producteurs marseillais Amine Edge & Dance, fondateurs du label Cuff et précurseurs de la G-House (ou Gangsta House), publient sur la prestigieuse signature anglaise DFTD leur dernier EP baptisé Good Time. Amorçant une réorientation stylistique qui l'éloigne peu à peu des débuts old school du duo frenchy (inspirés par la philly soul, le hip-hop et la hip-house des années 80), Good Time explore des sonorités plus techy et electro, largement audibles sur l'hypnotique "F.U.N.K." qui déploie allègrement ses pics acides et ses reflets industriels. Cependant, l'âme musicale d'Amine Edge & Dance, son amour pour la black music et les ambiances soulful demeurent, ils transparaissent à travers le titre éponyme, où l'auditeur retrouve ce groove accrocheur et funky qui a si bien contribué à parfaire sa renommée sur la scène house internationale.
Les deux producteurs marseillais Amine Edge & Dance, fondateurs du label Cuff et précurseurs de la G-House (ou Gangsta House), publient sur la prestigieuse signature anglaise DFTD leur dernier EP baptisé Good Time. Amorçant une réorientation stylistique qui l'éloigne peu à peu des débuts old school du duo frenchy (inspirés par la philly soul, le hip-hop et la hip-house des années 80), Good Time explore des sonorités plus techy et electro, largement audibles sur l'hypnotique "F.U.N.K." qui déploie allègrement ses pics acides et ses reflets industriels. Cependant, l'âme musicale d'Amine Edge & Dance, son amour pour la black music et les ambiances soulful demeurent, ils transparaissent à travers le titre éponyme, où l'auditeur retrouve ce groove accrocheur et funky qui a si bien contribué à parfaire sa renommée sur la scène house internationale.
mercredi 9 août 2017
Electric Vocuhila - Kombino Splinto (Capsule/L'Autre Distribution)afro-beat, sébène congolais, tsapiky malgache, éthio-jazz
Electric Vocuhila - Kombino Splinto (Capsule/L'Autre Distribution)
Le quartet français Electric Vocuhila nous livrait le 30 Mai dernier, son dernier opus intitulé Kombino Splinto. Il s'agit d'un recueil de 7 titres frénétiques et électriques, habités d'un jazz libre et de rythmiques hypnotiques d'inspirations africaines (afro-beat, rumba congolaise, tsapiky malgache et éthio-jazz). Joueuse et espiègle, la formation emmenée par Maxime Bobo (sax, claviers, composition) et le batteur Etienne Ziemniak s'appuie en partie sur la théorie musicale (harmolodie) du saxophoniste-trompettiste et violoniste Ornette Coleman, père du free-jazz. Elaborant, dans des ambiances estivales joyeuses et festives, de longues séquences brulantes, faites de phrasés sinueux, de motifs répétitifs, de riffs acérés et explosifs, Electric Vocuhila invite l'auditeur à la transe et à la danse. Les syncopes du batteur sont doublées par la basse généreuse de François Riffaud, tandis que la guitare vrombissante de Boris Rosenfeld, accompagnant le saxophone tonitruant de Maxime, vient ajouter sa touche psychédélique à un ensemble un peu fou et faussement bordélique.
Le quartet français Electric Vocuhila nous livrait le 30 Mai dernier, son dernier opus intitulé Kombino Splinto. Il s'agit d'un recueil de 7 titres frénétiques et électriques, habités d'un jazz libre et de rythmiques hypnotiques d'inspirations africaines (afro-beat, rumba congolaise, tsapiky malgache et éthio-jazz). Joueuse et espiègle, la formation emmenée par Maxime Bobo (sax, claviers, composition) et le batteur Etienne Ziemniak s'appuie en partie sur la théorie musicale (harmolodie) du saxophoniste-trompettiste et violoniste Ornette Coleman, père du free-jazz. Elaborant, dans des ambiances estivales joyeuses et festives, de longues séquences brulantes, faites de phrasés sinueux, de motifs répétitifs, de riffs acérés et explosifs, Electric Vocuhila invite l'auditeur à la transe et à la danse. Les syncopes du batteur sont doublées par la basse généreuse de François Riffaud, tandis que la guitare vrombissante de Boris Rosenfeld, accompagnant le saxophone tonitruant de Maxime, vient ajouter sa touche psychédélique à un ensemble un peu fou et faussement bordélique.
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