Le Monkey x Frank Serin - Saposa EP (Carton-Pâte Records)
Lorsque le producteur grenoblois Le Monkey s'allie par mails interposés à son homologue péruvien basé à Lima, Frank Serin, cela donne un premier EP captivant baptisé Saposa, naviguant à la croisée de deux cultures où technologie, passion et esprit de partage font bon ménage. A paraître le 28 Aout prochain, il se compose de 2 titres raffinés au calibrage melodic deep-techno intitulés "Sofos" et "Zombo".
Le jeune collectif isérois Carton-Pâte Records propose ainsi une cuisine électronique savoureuse aux accents technoïdes mélancoliques, gorgée d'émotions, de sonorités envoutantes et de lignes de basse profondes.
A noter que Saposa est complété par un excellent remix de "Sofos" orchestré par Uppah, voisin de chambrée de Le Monkey chez CP Rec.
Ron Trent, Zepherin Saint,
Larry Heard, Teddy Douglas, Alex Finkin, Oral Deep, Sai & Ribatone, Nathan
Adams, Timmy Regisford, Tyrone Francis, Khenzo-Lee, Quewin Jayd, Arnold Jarvis,
Liquideep, Sean McCabe - The Dub I Lost (Tribe Records)
L'excellent label Tribe du
producteur anglais Zépherin
Saint, nous présente une collection de 10 titres absolument
indispensables extraits de son précieux catalogue orienté afro-house et
soulful house.
Intitulée The Dub I Lost, la compilation a pour dessein de
nous replonger dans quelques uns des meilleurs moments de la maison de disques.
S'y croisent aux remixes ou à la production, des figures emblématiques de la
scène house parmi lesquelles on compte les pointures Ron Trent, Larry Heard
et Danny Krivit, ainsi que les légendes Timmy
Regisford et Arnold Jarvis. Outre des piqures de
rappel nécessaires, l'album nous délivre aussi quelques perles inédites, proposées
par Sean McCabe ou bien Alex Finkin...
Exigeant et intransigeant sur la qualité de ses réalisations, Tribe
Records nous invitent à un voyage musical envoutant, gorgé de sonorités
organiques chaudes et sensuelles.
Louie Vega & Jay ‘Sinister’ Sealee starring Julie McKnight - Diamond Life (Remixes) (4 To The Floor)
Le label 4 To The Floor nous présente une collection de remixes d'un des titres emblématiques de la légende Louie Vega, moitié de Masters At Work (avec Kenny Dope) et figure incontournable de la scène house et garage depuis le début des années 90.
Le classique "Diamond Life", paru initialement en 2002 sur la plateforme française Distance, fut produit en collaboration avec Jay "Sinister" Sealee (ancien membre de Kings Of Tomorrow avec Sandy Rivera) et interprété par la diva Julie McKnight, qui l'a rendu reconnaissable entre mille grâce à ses vocaux puissants et viraux.
Les 9 remixes réunis ici sont pilotés par des piliers du milieu, comme Masters At Work, Deep Dish, Copyright, Danism, Kenny Summit, Nikos Diamantopoulos et Richard Earnshaw... Du lourd!
Sandy Rivera - Try A Littles Tenderness (Defected)
A chaque sortie de la légende Sandy Rivera, alias Kings Of Tomorow, Soul Vision ou encore Mysterious People c'est toute la scène house et club qui frémit, en effet depuis le milieu des années 90 le Dj/producteur new-yorkais ne compte plus ses succès le plus notable étant bien sûr son titre "Finally", un classique parmi les classiques! Le 28 juillet dernier, il publiait via le label anglais Defected"Try A Littles Tenderness", un nouveau joyau aux éclats soulful, doté de vocaux puissants et d'une ligne de basse ronflante des plus accrocheuses, le tout monté sur une rythmiquedeep-house dépouillée et essentielle.
Submission/Cevin Fischer - Women Beat Their Men/Hallelujah (4 To The Floor)
Le label 4To The Floor publiait le 14 Juillet dernier deux titres house aux sonorités 90's, orchestrés par l'excellent producteur américain Cevin Fischer alias Submission. Influencé par les légendes Tony Humphries, Larry Levan, et Francois K., il s'est illustré derrière les platines et en studio aux côtés de monstres sacrés tels que Timmy Regisford ou Danny Tenaglia avec une seule idée en tête, celle d'atteindre le sommet des charts. Ce fut chose faite en 1997 avec la sortie remarquée de "Women Beat Their Men", joué en club par les cadors Junior Vasquez, Juan Atkins, Louie Vega et Roger Sanchez. Sa rythmique tribal house urgente et racée l'inscrit parmi les classiques glorieux de la house music, il nous est ici livré dans sa version "Cevin's Peak Hour Dub".
"Hallelujah", paru quant à lui en 2015 dans la compilation Defected In The House Ibiza 2015, est également conduit par un beat solide et massif, mais il arbore une structure mélodique et harmonique plus aérienne, estivale et hypnotique. Tous deux montrent à quel point la scène house est redevable au producteur du New Jersey. Auteur de plus de 300 titres originaux et mixes, l'artiste s'est classé à 3 reprises à la première place du classement Dance réalisé par le prestigieux magazine Billboard. Il trouve donc toute sa place dans l'exigeant catalogue de4 To The Floor...
Folamour - The Power and The Blessing of Unity EP (Glitterbox)
Le Dj/producteur lyonnais Folamour, pilier du label Moonrise Hill Material, publie sur le prestigieuxGlitterboxune collection de 4 titres house aux reflets funk et disco, pleinement ancrés dans l'esthétique festive et racée de cette véritable institution musicale, née sous l'impulsion du fondateur de Defected, Simon Dunmore. Avec ses mélodies fédératrices et envoutantes, ses instrumentations accrocheuses et sophistiquées aux sonorités analogiques et ses rythmiques punchy taillées pour le dancefloor, l'EP The Power and The Blessing of Unity nous projette à la fin des années 70 dans le temple du disco new-yorkais, le Studio 54, seul endroit à l'époque où il était décent de se laisser aller librement et complètement!
L'égérie du label new-yorkais Classic Music Compagny, Eli Escobar, nous revient en force avec Muzik, un recueil de 3 pistes house (dont un remix) absolument contagieuses, gavées d'énergie funk et de folie disco. Une d'entre elles semble pourtant aborder un nouveau propos musical...
Lui qui nous a conquis avec son album Happiness paru mi-Septembre 2016, prépare un second LP normalement prévu d'ici la fin de l'année. Il nous offre en guise d'amuse-bouche ce petit bijou convainquant, exprimant l'étendue de son talent.
Le titre éponyme va forcément en surprendre plus d'un, Eli donne à voir un tout autre aspect de son travail de producteur avec une plage tech-house minimaliste, sombre et angoissante, où ligne de basse hypnotique, leitmotiv vocal entêtant et rythmique aliénante nous plonge dans les méandres d'un club moite et souterrain.
On change de ton avec la face B et son brulant "Back 2 Luv", s'y retrouvent ce cocktail détonnant d'esprit festif et sulfureux digne du Studio 54 qu'a su, dès ses débuts, cultiver l'esthète. Invitant une nouvelle fois le chanteur Steven Klavier à poser ses vocaux funky, le Dj accouche d'une véritable bombe. Cette dernière est retravaillée par Jamie 3:26 dans une "Alright Ronnie Version" dépouillée qui va droit à l'essentiel.
