Yara Music réédite Indéfiniment, second opus de la douce et passionnée Yara Lapidus, chanteuse sublime d'origine libanaise dotée d'une voix profonde à la fragilité hypnotique et sensuelle. Auteure de la plupart des textes de l'album brillamment mis en musique par le compositeur Gabriel Yared (Le Patient Anglais, 37°2 le Matin, L'Amant, ...) et enregistré dans les mythiques Studios Abbey Road, l'ancienne créatrice de mode murmure et sussure sa poésie vibrante sur des instrumentations inspirées aux orchestrations délicates et intimistes, parfois habitées de touchantes sonorités orientales ("Ilalabad", "Depuis Toi"). Ballades aux réminiscences folk ("Çà Sert à Rien", "Vingt-Quatre Heures") et bossa nova ("Saudade de Voce"), chansons solaires aux mélodies pop ("Encor Encor", "No No No No t'en fait pas", "Un Matin sans Toi") et aux arrangements de cordes envoûtants ("Indéfiniment", "Loin très Loin"), ambiances acoustiques et nappes électroniques ("Le Plus Doux des Rêves")... Indéfiniment regorge décidément de belles surprises, notamment 3 bonus où sont conviés le joueur de oud palestinien Adnan Joubran, le chanteur brésilien Chico Cesar et le crooner punk Iggy Pop.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 29 mai 2019
Yara Lapidus - Indéfiniment (Yara Music/L'Autre Distribution)
Yara Lapidus - Indéfiniment (Yara Music/L'Autre Distribution)
Yara Music réédite Indéfiniment, second opus de la douce et passionnée Yara Lapidus, chanteuse sublime d'origine libanaise dotée d'une voix profonde à la fragilité hypnotique et sensuelle. Auteure de la plupart des textes de l'album brillamment mis en musique par le compositeur Gabriel Yared (Le Patient Anglais, 37°2 le Matin, L'Amant, ...) et enregistré dans les mythiques Studios Abbey Road, l'ancienne créatrice de mode murmure et sussure sa poésie vibrante sur des instrumentations inspirées aux orchestrations délicates et intimistes, parfois habitées de touchantes sonorités orientales ("Ilalabad", "Depuis Toi"). Ballades aux réminiscences folk ("Çà Sert à Rien", "Vingt-Quatre Heures") et bossa nova ("Saudade de Voce"), chansons solaires aux mélodies pop ("Encor Encor", "No No No No t'en fait pas", "Un Matin sans Toi") et aux arrangements de cordes envoûtants ("Indéfiniment", "Loin très Loin"), ambiances acoustiques et nappes électroniques ("Le Plus Doux des Rêves")... Indéfiniment regorge décidément de belles surprises, notamment 3 bonus où sont conviés le joueur de oud palestinien Adnan Joubran, le chanteur brésilien Chico Cesar et le crooner punk Iggy Pop.
Yara Music réédite Indéfiniment, second opus de la douce et passionnée Yara Lapidus, chanteuse sublime d'origine libanaise dotée d'une voix profonde à la fragilité hypnotique et sensuelle. Auteure de la plupart des textes de l'album brillamment mis en musique par le compositeur Gabriel Yared (Le Patient Anglais, 37°2 le Matin, L'Amant, ...) et enregistré dans les mythiques Studios Abbey Road, l'ancienne créatrice de mode murmure et sussure sa poésie vibrante sur des instrumentations inspirées aux orchestrations délicates et intimistes, parfois habitées de touchantes sonorités orientales ("Ilalabad", "Depuis Toi"). Ballades aux réminiscences folk ("Çà Sert à Rien", "Vingt-Quatre Heures") et bossa nova ("Saudade de Voce"), chansons solaires aux mélodies pop ("Encor Encor", "No No No No t'en fait pas", "Un Matin sans Toi") et aux arrangements de cordes envoûtants ("Indéfiniment", "Loin très Loin"), ambiances acoustiques et nappes électroniques ("Le Plus Doux des Rêves")... Indéfiniment regorge décidément de belles surprises, notamment 3 bonus où sont conviés le joueur de oud palestinien Adnan Joubran, le chanteur brésilien Chico Cesar et le crooner punk Iggy Pop.
mardi 28 mai 2019
Tristan Mélia Trio - No Problem (Jazz Family)
Tristan Mélia Trio - No Problem (Jazz Family)
Le jeune jazzman originaire du sud de la France Tristan Mélia, nous présente via Jazz Family son premier opus long format baptisé No Problem, titre emprunté à la célèbre composition d'un membre du prestigieux quintet de Charlie Parker, le pianiste new-yorkais Duke Jordan. Comme l'intéressé le déclare lui-même, "pour faire cet album, il a fallu qu'il remonte le temps, revenir aux ballades de Lester Young, retrouver le swing de Michel Petrucciani et les mélodies de Tom Jobim...". Assis derrière son piano, il s'est entouré pour l'occasion des solides Thomas Bramerie à la contrebasse et Cedrick Bec à la batterie. Disciple, entre autres, de Mario Stantchev, Michel Zenino et Philippe Petrucciani lors de ses classes à l'Institut Musical de Formation Professionnelle de Salon de Provence, puis de Franck Avitabile à Lyon et Christophe Leloil à Dignes - Magnosque, c'est auprès de l'immense Giovanni Mirabassi qu'il parachèvera sa formation. Fils de parents mélomanes et très tôt bercé par les sonorités de Barney Wilen et Claude Nougaro, Tristan Mélia déploie un jeu inspiré, élégant et raffiné. Son sens inné de la mélodie et sa sensibilité qui nous fait songer au phrasé de Bill Evans et à la profondeur du jazz West Coast, immerge l'auditeur dans un univers musical intimiste où mélancolie, légèreté et swing accrocheur dénotent une vraie maturité.
Le jeune jazzman originaire du sud de la France Tristan Mélia, nous présente via Jazz Family son premier opus long format baptisé No Problem, titre emprunté à la célèbre composition d'un membre du prestigieux quintet de Charlie Parker, le pianiste new-yorkais Duke Jordan. Comme l'intéressé le déclare lui-même, "pour faire cet album, il a fallu qu'il remonte le temps, revenir aux ballades de Lester Young, retrouver le swing de Michel Petrucciani et les mélodies de Tom Jobim...". Assis derrière son piano, il s'est entouré pour l'occasion des solides Thomas Bramerie à la contrebasse et Cedrick Bec à la batterie. Disciple, entre autres, de Mario Stantchev, Michel Zenino et Philippe Petrucciani lors de ses classes à l'Institut Musical de Formation Professionnelle de Salon de Provence, puis de Franck Avitabile à Lyon et Christophe Leloil à Dignes - Magnosque, c'est auprès de l'immense Giovanni Mirabassi qu'il parachèvera sa formation. Fils de parents mélomanes et très tôt bercé par les sonorités de Barney Wilen et Claude Nougaro, Tristan Mélia déploie un jeu inspiré, élégant et raffiné. Son sens inné de la mélodie et sa sensibilité qui nous fait songer au phrasé de Bill Evans et à la profondeur du jazz West Coast, immerge l'auditeur dans un univers musical intimiste où mélancolie, légèreté et swing accrocheur dénotent une vraie maturité.
vendredi 24 mai 2019
Magic Malik - Jazz Association (Jazz&People)
Magic Malik - Jazz Association (Jazz&People)
C'est avec plaisir et curiosité que je découvre Jazz Association, le tout dernier projet de l'incontournable flûtiste parisien Magik Malik, véritable chantre de la scène jazz moderne européenne. S'illustrant comme toujours avec un lyrisme saisissant, il se présente ici dans un exercice plutôt insolite au vue de son répertoire habituel. En effet, ce magicien polyvalent de la flûte traversière, farceur fantaisiste, virtuose d'un scat décalé et de vocalises bien à lui, s'attelle pour la toute première fois à jouer la musique des monstres sacrés du jazz qui l'ont accompagné lors de ses classes et qui continuent à hanter sa carrière de musicien éclectique, que l'on croyait d'ailleurs iconoclaste. Entouré de fidèles complices, Olivier Laisney à la trompette, Maxime Sanchez au piano, Damien Varaillon à la contrebasse et Stefano Lucchini à la batterie, il reprend les standards intemporels des emblématiques Clifford Brown, Sonny Rollins, Wayne Shorter, John Coltrane ou Thelonious Monk, mettant de côté l'espace d'un disque les "relations qu'il a pris goût de tisser entre traditions caraïbes et concepts compositionnels mathématiques", "logiques de l'harmonie occidentale et pulsations urbaines", "chansons populaires et abstraction musicale, funk et microtonalité, ..." Bref, un retour aux sources, une pause, un hommage ou plutôt une célébration du jeu en quintet qui s'exprime dans "une immédiateté jubilatoire" s'adressant au plus grand nombre d'entre nous.
C'est avec plaisir et curiosité que je découvre Jazz Association, le tout dernier projet de l'incontournable flûtiste parisien Magik Malik, véritable chantre de la scène jazz moderne européenne. S'illustrant comme toujours avec un lyrisme saisissant, il se présente ici dans un exercice plutôt insolite au vue de son répertoire habituel. En effet, ce magicien polyvalent de la flûte traversière, farceur fantaisiste, virtuose d'un scat décalé et de vocalises bien à lui, s'attelle pour la toute première fois à jouer la musique des monstres sacrés du jazz qui l'ont accompagné lors de ses classes et qui continuent à hanter sa carrière de musicien éclectique, que l'on croyait d'ailleurs iconoclaste. Entouré de fidèles complices, Olivier Laisney à la trompette, Maxime Sanchez au piano, Damien Varaillon à la contrebasse et Stefano Lucchini à la batterie, il reprend les standards intemporels des emblématiques Clifford Brown, Sonny Rollins, Wayne Shorter, John Coltrane ou Thelonious Monk, mettant de côté l'espace d'un disque les "relations qu'il a pris goût de tisser entre traditions caraïbes et concepts compositionnels mathématiques", "logiques de l'harmonie occidentale et pulsations urbaines", "chansons populaires et abstraction musicale, funk et microtonalité, ..." Bref, un retour aux sources, une pause, un hommage ou plutôt une célébration du jeu en quintet qui s'exprime dans "une immédiateté jubilatoire" s'adressant au plus grand nombre d'entre nous.
jeudi 23 mai 2019
El Gato Negro - Ouvre La Porte (Autoproduction/Que Buen Momento/Differ'Ant)
El Gato Negro - Ouvre La Porte (Autoproduction/Que Buen Momento/Differ'Ant)
Le troubadour toulousain Axel Matrod alias El Gato Negro nous présente son second opus baptisé Ouvre La Porte, un album engagé aux sonorités latino, nourri de 15 années de vadrouille à travers l'Amérique du sud, et marqué par les différentes crises poussant des populations à traverser la mer Méditerranée au péril de leur vie. De la cumbia au son cubain en passant par les cuivres de l'afrobeat, le ragga, le hip-hop et autres rythmes afro-caribéens, le chanteur, guitariste, compositeur, grand voyageur mais aussi expert en théâtre de rue, nous propose de prendre part à son aventure musicale festive et colorée, pleine d'entrain et de vibrations positives ("Jour de Fête", "Guitare de Plage", "Toca y Toca"), mais également encrée dans le réel, son urgence et ses problématiques ("Ouvre La Porte", "El Tiempo Pasa", "Ensmble").
On notera la participation de la révélation afro pop/folk Kandy Guira dont nous parlions il y a peu, à l'occasion de la sortie de son EP Tek La Runda.
Le troubadour toulousain Axel Matrod alias El Gato Negro nous présente son second opus baptisé Ouvre La Porte, un album engagé aux sonorités latino, nourri de 15 années de vadrouille à travers l'Amérique du sud, et marqué par les différentes crises poussant des populations à traverser la mer Méditerranée au péril de leur vie. De la cumbia au son cubain en passant par les cuivres de l'afrobeat, le ragga, le hip-hop et autres rythmes afro-caribéens, le chanteur, guitariste, compositeur, grand voyageur mais aussi expert en théâtre de rue, nous propose de prendre part à son aventure musicale festive et colorée, pleine d'entrain et de vibrations positives ("Jour de Fête", "Guitare de Plage", "Toca y Toca"), mais également encrée dans le réel, son urgence et ses problématiques ("Ouvre La Porte", "El Tiempo Pasa", "Ensmble").
On notera la participation de la révélation afro pop/folk Kandy Guira dont nous parlions il y a peu, à l'occasion de la sortie de son EP Tek La Runda.
mercredi 22 mai 2019
Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi - Intermezzo (Jazz Eleven)
Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi - Intermezzo (Jazz Eleven)
La diva parisienne à la voix de velours, Sarah Lancman, publiait l'an passé son sublime À Contretemps, un album somptueux supervisé par son mentor Giovanni Mirabassi avec qui elle est en tandem dans un nouvel effort à paraître le 07 Juin prochain, le poétique et intimiste Intermezzo. Le duo nous y présente un répertoire de vieilles chansons italiennes au charme ravageur et intemporel, 9 reprises captivantes réinterprétées et réarrangées avec brio, tendresse et sensualité, à l'instar des familiers "Estate", "Ah, Che Sarà, Che Sarà" et "Vedrai Vedrai". Le jeu délicat et le touché nuancé du pianiste trouve dans le timbre aux graves envoûtants de Sarah un allié précieux à la justesse idéale, et lorsque le saxophone d'Oliver Bogé s'invite dans la partie, alors la musique devient frissons et douces caresses.
La diva parisienne à la voix de velours, Sarah Lancman, publiait l'an passé son sublime À Contretemps, un album somptueux supervisé par son mentor Giovanni Mirabassi avec qui elle est en tandem dans un nouvel effort à paraître le 07 Juin prochain, le poétique et intimiste Intermezzo. Le duo nous y présente un répertoire de vieilles chansons italiennes au charme ravageur et intemporel, 9 reprises captivantes réinterprétées et réarrangées avec brio, tendresse et sensualité, à l'instar des familiers "Estate", "Ah, Che Sarà, Che Sarà" et "Vedrai Vedrai". Le jeu délicat et le touché nuancé du pianiste trouve dans le timbre aux graves envoûtants de Sarah un allié précieux à la justesse idéale, et lorsque le saxophone d'Oliver Bogé s'invite dans la partie, alors la musique devient frissons et douces caresses.
Vincent Bourgeyx - Cosmic Dream (Paris Jazz Underground/L'Autre Distribution)
Vincent Bourgeyx - Cosmic Dream (Paris Jazz Underground/L'Autre Distribution)
mardi 21 mai 2019
Gabriel Westphal - Petites Histoires (Music Box Publishing)
Gabriel Westphal - Petites Histoires (Music Box Publishing)
Le batteur multi-instrumentiste et compositeur aubergenvillois Gabriel Westphal nous présente chez Music Box Publishing son premier opus baptisé Petites Histoires, un recueil de 18 compositions touchantes et vibrantes, des ballades acoustiques empreintes d'une douce nostalgie qui nous replonge dans l'univers intimiste et poétique du cirque familial itinérant de notre enfance, pas celui des grands spectacles bourrés d'acrobaties vertigineuses et de tours invraisemblables, mais celui plus délicat du théâtre d'objets, des marionnettes et des jongleries. Entouré de 3 complices, Antoine Laudière (guitares, banjo), Eric Allard-Jacquin (accordéon) et Arthur Henn (contrebasse, mandoline), notre équilibriste - récemment repéré aux côtés d'Ellinoa - s'inspire librement des monstres sacrés de la musique à l'image, de Nino Rota à Hans Zimmer en passant par Yann Tiersen, flirtant avec le blues et les nuances enjouées du bal musette, des valses napolitaines, du latin jazz et du swing manouche. Souvent, son écriture évoque les thèmes principaux de bandes originales de films inoubliables comme Le Parrain, Les Valseuses ou encore Sherlock Holmes. Ses mélodies envoûtantes convoquent immanquablement les spectres de Stéphane Grappelli, Edith Piaf et Léo Ferré, ou de Marcel Azzola et Richard Galliano, elles nous évoquent également la romance du 18° et 19° siècle, les ambiances de cabaret ou le défilé des fanfares de guggenmusik...
C'est beau et profondément rafraîchissant !
Le batteur multi-instrumentiste et compositeur aubergenvillois Gabriel Westphal nous présente chez Music Box Publishing son premier opus baptisé Petites Histoires, un recueil de 18 compositions touchantes et vibrantes, des ballades acoustiques empreintes d'une douce nostalgie qui nous replonge dans l'univers intimiste et poétique du cirque familial itinérant de notre enfance, pas celui des grands spectacles bourrés d'acrobaties vertigineuses et de tours invraisemblables, mais celui plus délicat du théâtre d'objets, des marionnettes et des jongleries. Entouré de 3 complices, Antoine Laudière (guitares, banjo), Eric Allard-Jacquin (accordéon) et Arthur Henn (contrebasse, mandoline), notre équilibriste - récemment repéré aux côtés d'Ellinoa - s'inspire librement des monstres sacrés de la musique à l'image, de Nino Rota à Hans Zimmer en passant par Yann Tiersen, flirtant avec le blues et les nuances enjouées du bal musette, des valses napolitaines, du latin jazz et du swing manouche. Souvent, son écriture évoque les thèmes principaux de bandes originales de films inoubliables comme Le Parrain, Les Valseuses ou encore Sherlock Holmes. Ses mélodies envoûtantes convoquent immanquablement les spectres de Stéphane Grappelli, Edith Piaf et Léo Ferré, ou de Marcel Azzola et Richard Galliano, elles nous évoquent également la romance du 18° et 19° siècle, les ambiances de cabaret ou le défilé des fanfares de guggenmusik...
C'est beau et profondément rafraîchissant !
vendredi 17 mai 2019
Pascal Berne, Michel Mandel, Bernard Fort, Jean Marc Quillet, François Raulin, Guillaume Roy - ... Et Autres Chants d'Oiseaux (Label Forge/Inouïe Distribution)
Pascal Berne, Michel Mandel, Bernard Fort, Jean Marc Quillet, François Raulin, Guillaume Roy - ... Et Autres Chants d'Oiseaux (Label Forge/Inouïe Distribution)
Dès ses premières mesures, le tendre recueil ...Et autres chants d'oiseaux dévoile avec grâce et légèreté sa poésie touchante, révélant une esthétique raffinée qui combine avec élégance les codes du jazz, des musiques classiques et contemporaines. Nature et culture font bon ménage dans cet opus éclairé de 14 thèmes où écriture et improvisation se nourrissent l'un l'autre. D'après les membres du sextet réunis spécialement pour l'occasion, cette "création musicale revient aux sources des chants d'oiseaux de toutes natures et d’œuvres d'auteurs qui s'en sont inspirés, en les décomposant et recomposant librement". Fondé autour du Collectif La Forge, trio formé par le pianiste François Raulin, le contrebassiste Pascal Berne et le clarinettiste Michel Mandel, l'orchestre revisite ainsi quelques morceaux léguées par des légendes telles que Duke Ellington et Billy Strayhorn ("Bluebird Of Delhi"), Dave Holland ("Conference Of he Birds"), Lennie Tristano ("Requiem") et Jean-Philippe Rameau ("Rappel Des Oiseaux"). Mais le plus souvent, il s'illustre sur des compositions originales, que l'on doit au trio de tête comme aux trois invités de marque, le percussionniste et accordéoniste Jean Marc Quillet ("Conversation avec la Rousserolle"), le saxophoniste alto Guillaume Royet et l'électroacousticien Bernard Fort ("Dawn Chorus", "Archéoptéryx") ornithologue réputé qui, avec le pionnier de la discipline Jean Roché, a nourri les premières démarches de l'album.
"Nul besoin d'être spécialiste pour apprécier un chant d'oiseau, s'étonner d'une phrase d'un merle noir ou d'un rossignol. La nature nous ouvre les oreilles... Premier compagnon de cette nature qui nous environne, l'oiseau libre de toutes esthétiques est musique à l'état sauvage."
Dès ses premières mesures, le tendre recueil ...Et autres chants d'oiseaux dévoile avec grâce et légèreté sa poésie touchante, révélant une esthétique raffinée qui combine avec élégance les codes du jazz, des musiques classiques et contemporaines. Nature et culture font bon ménage dans cet opus éclairé de 14 thèmes où écriture et improvisation se nourrissent l'un l'autre. D'après les membres du sextet réunis spécialement pour l'occasion, cette "création musicale revient aux sources des chants d'oiseaux de toutes natures et d’œuvres d'auteurs qui s'en sont inspirés, en les décomposant et recomposant librement". Fondé autour du Collectif La Forge, trio formé par le pianiste François Raulin, le contrebassiste Pascal Berne et le clarinettiste Michel Mandel, l'orchestre revisite ainsi quelques morceaux léguées par des légendes telles que Duke Ellington et Billy Strayhorn ("Bluebird Of Delhi"), Dave Holland ("Conference Of he Birds"), Lennie Tristano ("Requiem") et Jean-Philippe Rameau ("Rappel Des Oiseaux"). Mais le plus souvent, il s'illustre sur des compositions originales, que l'on doit au trio de tête comme aux trois invités de marque, le percussionniste et accordéoniste Jean Marc Quillet ("Conversation avec la Rousserolle"), le saxophoniste alto Guillaume Royet et l'électroacousticien Bernard Fort ("Dawn Chorus", "Archéoptéryx") ornithologue réputé qui, avec le pionnier de la discipline Jean Roché, a nourri les premières démarches de l'album.
"Nul besoin d'être spécialiste pour apprécier un chant d'oiseau, s'étonner d'une phrase d'un merle noir ou d'un rossignol. La nature nous ouvre les oreilles... Premier compagnon de cette nature qui nous environne, l'oiseau libre de toutes esthétiques est musique à l'état sauvage."
mercredi 15 mai 2019
Naïma Quartet - Sea Of Red (Inouïe Distribution)
Naïma Quartet - Sea Of Red (Inouïe Distribution)
La chanteuse et contrebassiste montpelliéraine Naïma Girou publiait le 24 Avril dernier son premier opus baptisé Sea Of Red, un album rassemblant des compositions originales et des standards incontournables du Great American Songbook. Entourée de ses fidèles acolytes, Jules Le Risbé au piano, John Owens à la guitare et Thomas Domen à la batterie - qui ont également participé à l'écriture et aux arrangements du disque enregistré au studio Les 4 Vents - la diva nous livre un jazz accessible et inspiré, habité par le swing ("Frim Fram Sauce"), le cinéma ("Isn't This A Lovely Day") et les comédies musicales des années 30 à 60 ("Never Will I Marry"). Largement nourri par la musique des immenses Betty Cater, John Coltrane, Abbey Lincoln, Horace Silver, Sarah Vaughan et bien sûr Nat King Cole - pour qui Naïma voue un culte inconditionnel - Sea Of Red se dévoile comme une synthèse tendre et touchante entre tradition et modernité ("Your Lines").
Nous en retiendrons, notamment, la vibrante interprétation du standard de Charles Mingus "Duke Ellington's Sound Of Love", une ballade nocturne de toue beauté...
La chanteuse et contrebassiste montpelliéraine Naïma Girou publiait le 24 Avril dernier son premier opus baptisé Sea Of Red, un album rassemblant des compositions originales et des standards incontournables du Great American Songbook. Entourée de ses fidèles acolytes, Jules Le Risbé au piano, John Owens à la guitare et Thomas Domen à la batterie - qui ont également participé à l'écriture et aux arrangements du disque enregistré au studio Les 4 Vents - la diva nous livre un jazz accessible et inspiré, habité par le swing ("Frim Fram Sauce"), le cinéma ("Isn't This A Lovely Day") et les comédies musicales des années 30 à 60 ("Never Will I Marry"). Largement nourri par la musique des immenses Betty Cater, John Coltrane, Abbey Lincoln, Horace Silver, Sarah Vaughan et bien sûr Nat King Cole - pour qui Naïma voue un culte inconditionnel - Sea Of Red se dévoile comme une synthèse tendre et touchante entre tradition et modernité ("Your Lines").
Nous en retiendrons, notamment, la vibrante interprétation du standard de Charles Mingus "Duke Ellington's Sound Of Love", une ballade nocturne de toue beauté...
vendredi 10 mai 2019
Madalitso Band - Wasalala (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Madalitso Band - Wasalala (Les Disques Bongo Joe/L'Autre Distribution)
Le label Bongo Joe a toujours le chic pour nous faire découvrir de petites perles improbables, c'est une nouvelle fois le cas avec ce premier opus du duo malawite Madalitso Band, un album captivant, fédérateur et sans artifices, doté d'une bonne dose de vibrations positives. Intitulé Wasalala, il est le fruit de la rencontre de Yobu Maligwa et Yosefe Kalekeni, deux artisans surdoués de la Banjo Music locale qui, avec quelques bouts de ficelle et un morceau de bois, initient l’auditoire à un folklore festif d'Afrique Australe assez mal connu en Occident. Unissant leurs voix respectives à une contrebasse faite maison (nommée babatone), une guitare à 4 cordes et un tambour de pied, les auteurs-compositeur ont su élaborer une musique acoustique aux sonorités dépouillées et aux rythmiques hypnotiques débordantes de vitalité. Depuis 10 ans, ils arpentent les rues de Lilongwe, jouant des heures durant, le sourire aux lèvres, sur les marchés ou à l'occasion de mariages célébrés à Mtandire, un bidonville de la capitale. Enregistré en 2017 sous la direction du producteur Emanuel Kamwenje, Wasalala exprime en toute simplicité et avec une authenticité sans fard, la puissance du son naturel des deux troubadours.
Le disque est sorti le 29 Mars dernier via la plateforme suisse basée à Genève.
Le label Bongo Joe a toujours le chic pour nous faire découvrir de petites perles improbables, c'est une nouvelle fois le cas avec ce premier opus du duo malawite Madalitso Band, un album captivant, fédérateur et sans artifices, doté d'une bonne dose de vibrations positives. Intitulé Wasalala, il est le fruit de la rencontre de Yobu Maligwa et Yosefe Kalekeni, deux artisans surdoués de la Banjo Music locale qui, avec quelques bouts de ficelle et un morceau de bois, initient l’auditoire à un folklore festif d'Afrique Australe assez mal connu en Occident. Unissant leurs voix respectives à une contrebasse faite maison (nommée babatone), une guitare à 4 cordes et un tambour de pied, les auteurs-compositeur ont su élaborer une musique acoustique aux sonorités dépouillées et aux rythmiques hypnotiques débordantes de vitalité. Depuis 10 ans, ils arpentent les rues de Lilongwe, jouant des heures durant, le sourire aux lèvres, sur les marchés ou à l'occasion de mariages célébrés à Mtandire, un bidonville de la capitale. Enregistré en 2017 sous la direction du producteur Emanuel Kamwenje, Wasalala exprime en toute simplicité et avec une authenticité sans fard, la puissance du son naturel des deux troubadours.
Le disque est sorti le 29 Mars dernier via la plateforme suisse basée à Genève.
jeudi 9 mai 2019
Anne Paceo - Bright Shadows (Laborie Jazz)
Anne Paceo - Bright Shadows (Laborie Jazz)
La batteuse parisienne Anne Paceo, que l'on avait remarqué il y a peu aux côtés du pianiste strasbourgeois Christophe Imbs dans son dernier For Your Own Good! et de l'incontournable saxophoniste Raphaël Imbert dans Music Is My Home – Act I, nous présente son captivant Bright Shadows, un album dense, riche et contrasté où la musicienne, assumant désormais son chant, nous offre une large palette de sonorités et d'influences. Folk, post jazz ("Calle Silencio"), pop ("The Shell"), musique minimaliste, blues rock ouest-africain ("Nehanda") et électro ("Jasmine Flower") s'entremêlent ainsi dans un recueil émouvant de 9 compositions aux grooves hypnotiques et polyrythmiques, des titres gorgés d'émotions ("Hope is a Swan", "Contemplation"), d'énergie ("Bright Shadows") et de vibrations soulful ("Stranger", "Tomorrow"). Alliée aux voix vibrantes d'Ann Shirley et de Florent Mateo, s'appuyant sur l'écriture de Sandra Nkake, Marion Rampal et Diana Trujllo, Anne a également su bien s'entourer sur le plan instrumental. S'illustrent en effet les précieux et fidèles Pierre Perchaud à la guitare, Tony Paeleman aux claviers (tous deux partenaires, entre autres, de Sonia Cat-Berro et Karl Jannuska) et Christophe Panzani au saxophone (tête pensante du trio Thiefs, complice de Jean-Pierre Como et membre du Srdjan Ivanovic Blazin' Quartet), ensemble ils nous livrent un disque plein d'émoi et d'audace où planent des spectres bienveillants, ceux par exemple de James Blake, Thom Yorke et Cinematic Orchestra, mais aussi de Steve Reich et John Coltrane.The Bongo Hop - Satingarona Pt.2 (Underdog Records/Big Wax/Believe)
The Bongo Hop - Satingarona Pt.2 (Underdog Records/Big Wax/Believe)
En Novembre 2016, The Bongo Hop nous offrait son premier opus baptisé Satingarona Pt.1, un petit bijou tropical aux couleurs latines et afro-caribéennes orchestré, de retour d'un exil de 8 ans à Cali, par le trompettiste bordelais Etienne Sevet depuis son fief lyonnais. A nouveau entouré de sa complice colombienne Nidia Gongora (également repérée auprès de Quantic et Ondatropica) et de l'incontournable producteur Patchworks (planant autour d'une pléiade de projets dont les récents Da Break, Kumbia Boruka ou John Milk, ...), le musicien globetrotter nous revient avec une autre odyssée transatlantique aux vibrations positives, une suite logique à son premier effort, affichant des sonorités toujours aussi brûlantes et hypnotiques, "suintant l'Amérique latine et la Colombie". The Bongo Hop invite également de nouveaux acolytes, tous plus brillants les uns que les autres, s'illustrent en effet le rappeur antillais-parisien Greg Frite, le chanteur haïtien Kephny Eliacin et les divines Cindy Pooch (Cameroune) et Laurène Pierre-Magnani (Bordeaux). Habité de cuivres enivrants et animé par des rythmes torrides empruntés à l'afro funk, au semba, au currulao ("San Gabriel") ou à l'afrobeat ("Sonora"), Satingarona Pt.2 explore les folklores ouest-africains et ceux de la côte pacifique colombienne, se frottant ici au hip-hop ("L'Autre Quai") et là aux cadences chaloupées de Duala ("O Na Ya") et Luanda ("Gren Promené")... Une invitation au voyage, à la danse et au lâcher prise!
En Novembre 2016, The Bongo Hop nous offrait son premier opus baptisé Satingarona Pt.1, un petit bijou tropical aux couleurs latines et afro-caribéennes orchestré, de retour d'un exil de 8 ans à Cali, par le trompettiste bordelais Etienne Sevet depuis son fief lyonnais. A nouveau entouré de sa complice colombienne Nidia Gongora (également repérée auprès de Quantic et Ondatropica) et de l'incontournable producteur Patchworks (planant autour d'une pléiade de projets dont les récents Da Break, Kumbia Boruka ou John Milk, ...), le musicien globetrotter nous revient avec une autre odyssée transatlantique aux vibrations positives, une suite logique à son premier effort, affichant des sonorités toujours aussi brûlantes et hypnotiques, "suintant l'Amérique latine et la Colombie". The Bongo Hop invite également de nouveaux acolytes, tous plus brillants les uns que les autres, s'illustrent en effet le rappeur antillais-parisien Greg Frite, le chanteur haïtien Kephny Eliacin et les divines Cindy Pooch (Cameroune) et Laurène Pierre-Magnani (Bordeaux). Habité de cuivres enivrants et animé par des rythmes torrides empruntés à l'afro funk, au semba, au currulao ("San Gabriel") ou à l'afrobeat ("Sonora"), Satingarona Pt.2 explore les folklores ouest-africains et ceux de la côte pacifique colombienne, se frottant ici au hip-hop ("L'Autre Quai") et là aux cadences chaloupées de Duala ("O Na Ya") et Luanda ("Gren Promené")... Une invitation au voyage, à la danse et au lâcher prise!
mardi 7 mai 2019
¿Who’s The Cuban? - Circo Circo (L'Autre Distribution)
¿Who’s The Cuban? - Circo Circo (L'Autre Distribution)
A l'approche de l'été, ces rythmes-là résonnent toujours d'une façon toute particulière... En effet son, salsa et autres sonorités afro-caribéennes agissent comme un catalyseur de bonne humeur, et lorsque ses saveurs, majoritairement issues de La Havane, s'enrichissent d'un blues/rock saharien ("Todo Lo Hice") - électrique et hypnotique - le cocktail devient alors renversant et jubilatoire! ¿Who’s The Cuban?, formation nancéienne anciennement prénommée Son Del Salòn, publiait le 29 Mars dernier son nouvel opus baptisé Circo Circo. A travers ses 12 compositions brûlantes et festives ("Buscando una forma de liquidarte","Tukara") aux vibrations définitivement positives et cuivrées, le disque imprime un renouveau dans l'identité musicale du combo, entouré pour l'occasion d'une pléiade d'invités. S'y rencontrent dans une ambiance profondément cubaine ("Teologia de Barra") un esprit plus pop et rock ("Como") qu'auparavant, habité de folklores des Caraïbes ("Rosana"), de percussions africaines et d'harmonies jazzy ("Afro-Spleen")...
A l'approche de l'été, ces rythmes-là résonnent toujours d'une façon toute particulière... En effet son, salsa et autres sonorités afro-caribéennes agissent comme un catalyseur de bonne humeur, et lorsque ses saveurs, majoritairement issues de La Havane, s'enrichissent d'un blues/rock saharien ("Todo Lo Hice") - électrique et hypnotique - le cocktail devient alors renversant et jubilatoire! ¿Who’s The Cuban?, formation nancéienne anciennement prénommée Son Del Salòn, publiait le 29 Mars dernier son nouvel opus baptisé Circo Circo. A travers ses 12 compositions brûlantes et festives ("Buscando una forma de liquidarte","Tukara") aux vibrations définitivement positives et cuivrées, le disque imprime un renouveau dans l'identité musicale du combo, entouré pour l'occasion d'une pléiade d'invités. S'y rencontrent dans une ambiance profondément cubaine ("Teologia de Barra") un esprit plus pop et rock ("Como") qu'auparavant, habité de folklores des Caraïbes ("Rosana"), de percussions africaines et d'harmonies jazzy ("Afro-Spleen")...
lundi 6 mai 2019
Chine Laroche - Outsider EP (Chine Laroche/Un Plan Simple)
Chine Laroche - Outsider EP (Chine Laroche/Un Plan Simple)
La jeune artiste parisienne Chine Laroche nous présentait le 05 Avril dernier Outsider, son 3° EP composé de 5 chansons sensuelles et accrocheuses aux productions électroniques léchées et immersives. S'y croisent un tas d'influences centrées autour de sonorités urbaines, dont un penchant particulier pour le R&B et le hip-hop. Mélodies pop tendres et sucrées, susurrements délicats et instrumentations trap chill font ici bon ménage, nous rappelant Brigitte et son excellente reprise de "Ma Benz" (NTM) ou encore Bengale et son fameux "Je Danse le Mia" (IAM)... Bel effort!
La jeune artiste parisienne Chine Laroche nous présentait le 05 Avril dernier Outsider, son 3° EP composé de 5 chansons sensuelles et accrocheuses aux productions électroniques léchées et immersives. S'y croisent un tas d'influences centrées autour de sonorités urbaines, dont un penchant particulier pour le R&B et le hip-hop. Mélodies pop tendres et sucrées, susurrements délicats et instrumentations trap chill font ici bon ménage, nous rappelant Brigitte et son excellente reprise de "Ma Benz" (NTM) ou encore Bengale et son fameux "Je Danse le Mia" (IAM)... Bel effort!
vendredi 3 mai 2019
Maya Kamaty - Pandiyé (Vlad Productions/L'Autre Distribution)
Maya Kamaty - Pandiyé (Vlad Productions/L'Autre Distribution)
Le 29 Mars dernier, la chanteuse réunionnaise à la voix cristalline Maya Kamaty publiait son second opus baptisé Pandiyé, un album aux sonorités électroniques immersives où bass music et maloya fusionnent dans une combinaison singulière. Y cohabitent également les spectres bienveillants de Björk ("Dark River"), Tricky et bien sûr Danyèl Waro ("Diampar"). Trip-hop, dubstep ("Trakasé"), pop aérienne et folklore de La Réunion se mêlent avec raffinement et ingéniosité, trouvant un juste équilibre entre vibrations créoles et pulsations numériques... Hypnotique !
Le 29 Mars dernier, la chanteuse réunionnaise à la voix cristalline Maya Kamaty publiait son second opus baptisé Pandiyé, un album aux sonorités électroniques immersives où bass music et maloya fusionnent dans une combinaison singulière. Y cohabitent également les spectres bienveillants de Björk ("Dark River"), Tricky et bien sûr Danyèl Waro ("Diampar"). Trip-hop, dubstep ("Trakasé"), pop aérienne et folklore de La Réunion se mêlent avec raffinement et ingéniosité, trouvant un juste équilibre entre vibrations créoles et pulsations numériques... Hypnotique !
Tarsius - Avancer (Fo Feo Productions / Caroline International)
Tarsius - Avancer (Fo Feo Productions / Caroline International)
La formation "francobeat" parisienne Tarsius nous présentait le 29 Mars dernier son premier opus baptisé Avancer, un recueil inspiré et jouissif de 12 chansons énergiques et colorées aux saveurs 70's, habitées d'un tas d'influences musicales fédératrices. Nos 6 larrons y délivrent en effet un cocktail jubilatoire de sonorités funk ("Achète du Sex"), afrobeat ("Use It Move It Do It"), éthiojazz ("Le Rouge au Front"), ska ("Fais comme les Bonobos"), folk ("Take The First Train"), électro ("Avancer Contre le Vent"), rock ("Dancing In The Graveyard") et pop ("Disco 2059"), aux reflets cuivrés et au groove contagieux. Le spectre des grandes plumes françaises telles que Brel ou Bashung ("Je ne veux rien d'autre que toi") côtoient l'héritage des incontournables Fela Kuti, Mulatu Astatké, Jim Morrison et Johnny Cash, dans un répertoire décalé et percutant, qui pourrait très bien figurer sur la bande-son d'un film de Tarantino...
La formation "francobeat" parisienne Tarsius nous présentait le 29 Mars dernier son premier opus baptisé Avancer, un recueil inspiré et jouissif de 12 chansons énergiques et colorées aux saveurs 70's, habitées d'un tas d'influences musicales fédératrices. Nos 6 larrons y délivrent en effet un cocktail jubilatoire de sonorités funk ("Achète du Sex"), afrobeat ("Use It Move It Do It"), éthiojazz ("Le Rouge au Front"), ska ("Fais comme les Bonobos"), folk ("Take The First Train"), électro ("Avancer Contre le Vent"), rock ("Dancing In The Graveyard") et pop ("Disco 2059"), aux reflets cuivrés et au groove contagieux. Le spectre des grandes plumes françaises telles que Brel ou Bashung ("Je ne veux rien d'autre que toi") côtoient l'héritage des incontournables Fela Kuti, Mulatu Astatké, Jim Morrison et Johnny Cash, dans un répertoire décalé et percutant, qui pourrait très bien figurer sur la bande-son d'un film de Tarantino...
Imperial Orphéon - Seducere (Inouïe Distribution)
Imperial Orphéon - Seducere (Inouïe Distribution)
Impérial Orphéon, petite fanfare déjantés menée par 4 complices poly-instrumentistes, nous présente son dernier opus baptisé Seducere, un cocktail festif et explosif de sonorités urbaines jubilatoires et fédératrices, puisant son énergie vitale dans la tradition des brass band de la Nouvelle Orléans, des folklores du Brésil, des Balkans et d'Afrique du nord. Délivrant ses vibrations positives à travers un groove entêtant et coloré, les mélodies accrocheuses et inspirées de Gérald Chevillon (saxophones basse et soprano, flûte à bec, fxs), Antonin Leymarie (batterie), Rémy Poulakis (accordéon, clavier, chant lyrique) et Damien Sabatier (saxophones alto, sopranino et baryton, fxs) séduisent d'emblée et invitent à la danse, voire même à la transe!
Impérial Orphéon, petite fanfare déjantés menée par 4 complices poly-instrumentistes, nous présente son dernier opus baptisé Seducere, un cocktail festif et explosif de sonorités urbaines jubilatoires et fédératrices, puisant son énergie vitale dans la tradition des brass band de la Nouvelle Orléans, des folklores du Brésil, des Balkans et d'Afrique du nord. Délivrant ses vibrations positives à travers un groove entêtant et coloré, les mélodies accrocheuses et inspirées de Gérald Chevillon (saxophones basse et soprano, flûte à bec, fxs), Antonin Leymarie (batterie), Rémy Poulakis (accordéon, clavier, chant lyrique) et Damien Sabatier (saxophones alto, sopranino et baryton, fxs) séduisent d'emblée et invitent à la danse, voire même à la transe!