Novalima « Coba Coba » (Cumbancha)
Jusqu’à présent la sainte Trinité se composait des trois
piliers fondamentaux : Bossa Nova, Radio Nova et Mamie Nova. Aujourd’hui, Novalima vient se joindre au trio.
Formation péruvienne fondée en 2001 par Ramon Prieto (claviers), Grimaldo Del
Solar (machines), Rafael Morales (guitare) et Carlos Li Carrillo (basse), le
son de Novalima prend forme entre
Londres, Barcelone, Hong Kong et Lima via quelques échanges d’emails et de mp3.
Le projet est simple : intégrer la culture afro-péruvienne dans une
approche musicale contemporaine, roots et dance-floor. Pour se faire, le
quartet commence par s’entourer de la crème des percussionnistes péruviens,
puis sur Coba Coba, leur dernier
opus, il se dote même des services du pianiste electro-jazz Mark De Clive-Lowe,
de rappeurs cubains, d’un rockeur espagnol ou encore de chanteurs de salsa
péruviens. Mixé par un habitué des 4Hero et Da Lata, l’étiquette electro-latino
ne convient pourtant pas à ce groupe à géométrie variable. En effet la réussite
de Coba Coba résulte d’une savante
alchimie alliant le son hérité des esclaves africains mené par les sections
rythmiques et mélodiques traditionnelles et la touche branchée et funky de nos
globe-trotters lovant les grooves hypnotiques des machines. Mêlant avec
maestria les sonorités enivrantes de la salsa, l’énergie dévergondée de
l’afrobeat et la liberté maîtrisée des beats électroniques, Novalima rend un hommage vibrant et
jouissif à l’Afrique. Entre dub, musiques latines et tout ce qu’il y est bon
d’écouter à travers le monde, Coba Coba ravira un très large public.
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