vendredi 7 avril 2017

Vitalic - Voyager (Citizen Records/Caroline International)

Vitalic - Voyager (Citizen Records/Caroline International)

Un seul coup d'œil à la pochette rétro-futuriste de Voyager suffit à nous renseigner sur l'univers sonore qu'a voulu y élaborer Pascal Arbez-Nicolas alias Vitalic, s'efforçant comme à chaque nouvel effort depuis son début fulgurant en 2001 avec l'EP Poney, de repousser les limites d'un genre musical pourtant déjà bien éprouvé, souvent décrié, mésestimé et malaimé.
Après une petite traversée du désert et quelques déconvenues avec son précédent Rave Age, paraissait le 20 Janvier dernier sur son propre label Citizen Records (Lady B, Teenage Bad Girl, Arnaud Rebotini, John Lord Fonda, Sad Mafioso, Juan Trip, The Micronauts, ...) ce quatrième opus, que l'intéressé considère comme le plus disco de sa carrière.
Véritable poids lourd de l'industrie du disque, actif depuis une bonne quinzaine d'années sur la scène électronique française, Vitalic a pris deux ans pour faire murir ce dernier projet et sa patience aura été payante, puisque qu'il accouche de 10 titres réussis, transpirant la musique électronique des années 70 et la disco cosmique de la décennie suivante. Moroder, Carpenter et Cerrone nous viennent forcément à l'esprit, puis les suivent de très près ceux, plus récents, de la team de l'écurie américaine Italian Do It Better, je pense notamment à Chromatics ou Glass Candy.
Des noms comme
L'odyssée spatiale de Pascal, largement dominée par des synthétiseurs analogiques mis au pas sur des rythmiques dansantes, allie adroitement les sonorités vintage italo-disco à une synth-pop musclée plus actuelle. Et quand les voix entêtantes de David Shaw And The Beat, Miss Kittin, Mark Kerr, Tristan Stanburry et Benna MacQuarrie se font entendre, alors la recette s'ajuste à merveille, équilibrant idéalement les trois points forts de l'artiste: son grain de folie, son goût pour les mélodies accrocheuses et ses visées sur le dancefloor.


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