En 2015 paraissait Sou Kono, second opus du combo electro-mandingue franco-malien Midnight Ravers. Il s'agissait alors pour le batteur lyonnais Dominique Peter alias Dino (membre du groupe dub High Tone) et son acolyte, le dessinateur Emmanuel Prost, de poursuivre les aventures musicales et graphiques engagées en 2013 à Bamako, lors de l'enregistrement de leur premier Triomphe du Chaos. Rencontrés à cette époque, la chanteuse Fatim Kouyaté, le joueur de kora Madou Sidiki Diabaté et le griot Assaba Dramé allaient de nouveau faire parti de ce projet protéiforme et singulier, mêlant musique traditionnelle, art visuel et production électronique. Les atmosphères de Sou Kono (qui se traduit par "Oiseaux de Nuit") sont chargées d'émotions intenses, parfois festives comme dans l'hypnotique "Dabora" et l'entraînant "Koroni Foli", mais le plus souvent planantes et contemplatives à l'instar du titre éponyme, de "Diarabi" ou de "Yamariyo". Composé de 11 titres envoutants, l'album est une éloge aux échanges et aux télescopages inhérents aux rapprochements de deux cultures diamétralement opposées. On ne parle pas ici de choc mais plutôt de lien, de dialogue et de métissage.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mercredi 8 mars 2017
Midnight Ravers - Sou Kono (Jarring Effects)
Midnight Ravers - Sou Kono (Jarring Effects)
En 2015 paraissait Sou Kono, second opus du combo electro-mandingue franco-malien Midnight Ravers. Il s'agissait alors pour le batteur lyonnais Dominique Peter alias Dino (membre du groupe dub High Tone) et son acolyte, le dessinateur Emmanuel Prost, de poursuivre les aventures musicales et graphiques engagées en 2013 à Bamako, lors de l'enregistrement de leur premier Triomphe du Chaos. Rencontrés à cette époque, la chanteuse Fatim Kouyaté, le joueur de kora Madou Sidiki Diabaté et le griot Assaba Dramé allaient de nouveau faire parti de ce projet protéiforme et singulier, mêlant musique traditionnelle, art visuel et production électronique. Les atmosphères de Sou Kono (qui se traduit par "Oiseaux de Nuit") sont chargées d'émotions intenses, parfois festives comme dans l'hypnotique "Dabora" et l'entraînant "Koroni Foli", mais le plus souvent planantes et contemplatives à l'instar du titre éponyme, de "Diarabi" ou de "Yamariyo". Composé de 11 titres envoutants, l'album est une éloge aux échanges et aux télescopages inhérents aux rapprochements de deux cultures diamétralement opposées. On ne parle pas ici de choc mais plutôt de lien, de dialogue et de métissage.
En 2015 paraissait Sou Kono, second opus du combo electro-mandingue franco-malien Midnight Ravers. Il s'agissait alors pour le batteur lyonnais Dominique Peter alias Dino (membre du groupe dub High Tone) et son acolyte, le dessinateur Emmanuel Prost, de poursuivre les aventures musicales et graphiques engagées en 2013 à Bamako, lors de l'enregistrement de leur premier Triomphe du Chaos. Rencontrés à cette époque, la chanteuse Fatim Kouyaté, le joueur de kora Madou Sidiki Diabaté et le griot Assaba Dramé allaient de nouveau faire parti de ce projet protéiforme et singulier, mêlant musique traditionnelle, art visuel et production électronique. Les atmosphères de Sou Kono (qui se traduit par "Oiseaux de Nuit") sont chargées d'émotions intenses, parfois festives comme dans l'hypnotique "Dabora" et l'entraînant "Koroni Foli", mais le plus souvent planantes et contemplatives à l'instar du titre éponyme, de "Diarabi" ou de "Yamariyo". Composé de 11 titres envoutants, l'album est une éloge aux échanges et aux télescopages inhérents aux rapprochements de deux cultures diamétralement opposées. On ne parle pas ici de choc mais plutôt de lien, de dialogue et de métissage.
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