Alec Troniq - Hotch Kick (Formatik)
Le jeune producteur Alec Troniq nous revient via le label berlinois Formatik avec une nouvelle réalisation composée de deux titres tech house urgents et abrasifs, aux rythmiques bien lourdes, aux reflets indus et aux ambiances technoïdes sombres. Réellement taillés pour le dancefloor, "Hotch Kick" et "Why Not Bizarre" font figures de deux poids lourds aux assises solides, à la technique imparable et efficace. Dans le premier, un synthé vrombissant délivre ses sonorités saturées tandis qu'une ligne de basse groovy déroule sa cadence infernale. Dans le second, le punch prime, aucun artifice n'égare un auditeur sonné, assommé par une série de crochets du droit et du gauche assénés en pleine face.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 28 février 2017
Zen Freeman Feat. Macy Gray - Stars (Azuli)
Zen Freeman Feat. Macy Gray - Stars (Azuli)
Installé à Los Angeles depuis 2001, le DJ/producteur anglais Zen Freeman fait parti intégrante de la scène électro-house depuis plus de 10 ans avec des productions publiées sur les prestigieux labels Black Hole Recordings et Magik Muzik, des remixes officiels pour Phoenix, Calvin Harris et Paul Oakenfold ainsi que d'importantes collaborations, notamment avec Aaron Paul, Brunette, Remy Le Duc & EC Twins ou dBernie. Particulièrement apprécié pour son habileté à animer les dancefloors du monde entier, il a œuvré pour ou aux côtés de superstars internationales comme les Black Eyed Peas, LMFAO, Nicki Minaj, Lady Gaga, Katy Perry, Justin Timberlake, Leona Lewis, Pete Tong, Felix Da Housecat, Moguai, Diplo, Vampire Weekend, The Black Key's, Jane's Addiction, Foster the People et Foo Fighters... Un gage d'efficacité que ses résidences dans les clubs en vue de Las Vegas et Hollywood ne démentiront pas!
Le label indépendant basé à Londres Azuli publiera le 03 Mars prochain sa nouvelle bombe intitulée "Stars", dans laquelle Zen invite la surprenante Macy Gray, dont la voix racée et éraillée demeure reconnaissable entre mille. La diva R&B donne au titre une qualité indéniable grâce à son chant soulful accrocheur qui habite avec justesse et maestria une instrumentation piano-house punchy boostée par un groove redoutable.
Installé à Los Angeles depuis 2001, le DJ/producteur anglais Zen Freeman fait parti intégrante de la scène électro-house depuis plus de 10 ans avec des productions publiées sur les prestigieux labels Black Hole Recordings et Magik Muzik, des remixes officiels pour Phoenix, Calvin Harris et Paul Oakenfold ainsi que d'importantes collaborations, notamment avec Aaron Paul, Brunette, Remy Le Duc & EC Twins ou dBernie. Particulièrement apprécié pour son habileté à animer les dancefloors du monde entier, il a œuvré pour ou aux côtés de superstars internationales comme les Black Eyed Peas, LMFAO, Nicki Minaj, Lady Gaga, Katy Perry, Justin Timberlake, Leona Lewis, Pete Tong, Felix Da Housecat, Moguai, Diplo, Vampire Weekend, The Black Key's, Jane's Addiction, Foster the People et Foo Fighters... Un gage d'efficacité que ses résidences dans les clubs en vue de Las Vegas et Hollywood ne démentiront pas!
Le label indépendant basé à Londres Azuli publiera le 03 Mars prochain sa nouvelle bombe intitulée "Stars", dans laquelle Zen invite la surprenante Macy Gray, dont la voix racée et éraillée demeure reconnaissable entre mille. La diva R&B donne au titre une qualité indéniable grâce à son chant soulful accrocheur qui habite avec justesse et maestria une instrumentation piano-house punchy boostée par un groove redoutable.
lundi 27 février 2017
Feule Caracal - Feule Caracal (Buda Musique)
Feule Caracal - Feule Caracal (Buda Musique)
Les accordéonistes Christian Maës et Janick Martin, accompagnés du percussionniste Etienne Gruel, forment le projet Feule Caracal, un trio aventurier explorant les folklores d'une Europe en souffrance. Leur nouvel opus rassemble onze compositions et une reprise mêlant sonorités celtes, orientales et balkaniques dans un déferlement haletant et vrombissant de combinaisons harmoniques hypnotiques et de polyrythmies festives inspirées. La formation n'y repousse que les frontières géographiques, en effet Feule Caracal joint à ses instruments acoustiques diatoniques et membranophones (bendir, daf, tombak, riqq et darbuka), un brin d'effets électroniques outrepassant ainsi le cadre stricte de la musique traditionnelle...
Les accordéonistes Christian Maës et Janick Martin, accompagnés du percussionniste Etienne Gruel, forment le projet Feule Caracal, un trio aventurier explorant les folklores d'une Europe en souffrance. Leur nouvel opus rassemble onze compositions et une reprise mêlant sonorités celtes, orientales et balkaniques dans un déferlement haletant et vrombissant de combinaisons harmoniques hypnotiques et de polyrythmies festives inspirées. La formation n'y repousse que les frontières géographiques, en effet Feule Caracal joint à ses instruments acoustiques diatoniques et membranophones (bendir, daf, tombak, riqq et darbuka), un brin d'effets électroniques outrepassant ainsi le cadre stricte de la musique traditionnelle...
vendredi 24 février 2017
Témé Tan - Ça va pas la tête? (Single)
Témé Tan - Ça va pas la tête? (Single)
Puisant ses influences dans la soul, la pop et la world music, le musicien d'origine congolaise Tanguy Haesevoets alias Témé Tan a grandi entre Kinshasa et Bruxelles. C'est au fil de ses voyages au Brésil, au Japon et en Afrique que ce belge d'adoption s'est forgé une identité musicale unique et accrocheuse, habitée de comptines au groove minimaliste contagieux et organique. Fusionnant les styles fascinants d'artistes tels que Mc Solaar, Jai Paul, Papa Wemba ou Jorge Ben, Témé Tan compose une afro pop séduisante et hypnotique faite de beats électroniques et de mélodies naïves envoutantes.
Il nous présente son premier single autoproduit intitulé "Ça va pas la tête?". Un hymne intimiste et enjoué mixé par Justin Gerrish (Vampire Weekend) et dédié à la quête du bonheur. Véritable petite perle gorgée de soleil et de chaleur, elle fait immanquablement penser à certaines ambiances des chansonniers Dick Annegarn et Matthieu Bogaert.
Magique!
Puisant ses influences dans la soul, la pop et la world music, le musicien d'origine congolaise Tanguy Haesevoets alias Témé Tan a grandi entre Kinshasa et Bruxelles. C'est au fil de ses voyages au Brésil, au Japon et en Afrique que ce belge d'adoption s'est forgé une identité musicale unique et accrocheuse, habitée de comptines au groove minimaliste contagieux et organique. Fusionnant les styles fascinants d'artistes tels que Mc Solaar, Jai Paul, Papa Wemba ou Jorge Ben, Témé Tan compose une afro pop séduisante et hypnotique faite de beats électroniques et de mélodies naïves envoutantes.
Il nous présente son premier single autoproduit intitulé "Ça va pas la tête?". Un hymne intimiste et enjoué mixé par Justin Gerrish (Vampire Weekend) et dédié à la quête du bonheur. Véritable petite perle gorgée de soleil et de chaleur, elle fait immanquablement penser à certaines ambiances des chansonniers Dick Annegarn et Matthieu Bogaert.
Magique!
Quantic & Nidia Gongora - Que Me Duele? (Single) (Tru Thoughts)
Quantic & Nidia Gongora - Que Me Duele? (Single) (Tru Thoughts)
Malgré plus de 15 disques à son actif, un nouveau projet de Will Holland alias Quantic ne passe jamais inaperçu. Le producteur emblématique de l'écurie basée à Brighton, Tru Thoughts, revient avec le premier single de l'album Curao, fruit de sa collaboration avec l'artiste colombienne Nidia Gongora, dont la voix racée et magnétique habite l'oeuvre du musicien anglais depuis déjà plusieurs années.
En effet la chanteuse était présente en 2009 dans le très populaire “Un Canto A Mi Tierra” de l'opus Quantic & His Combo Barbaro et se fit à nouveau remarquer dans l'excellent disque Magnetica et son fameux titre "La Plata" sorti en 2014.
Représentante influente d'un style marqué par les sonorités de la marimba, elle est la garante d'une tradition orale de la musique du sud Pacifique et passe pour un modèle et une grande sœur, auprès de la jeune génération qui lui emboite le pas.
L'extrait intitulé "Que Me Duele?" est directement inspiré d'un folklore colombien nommé Chirimia, originaire de la région du Choco sur la côte nord-ouest du pays. Festif et dansant, il s'appuie sur une rythmique rapide dite 'levanta polvo', incitant le public à se déhancher jusqu'à en soulever la poussière du sol.
Malgré plus de 15 disques à son actif, un nouveau projet de Will Holland alias Quantic ne passe jamais inaperçu. Le producteur emblématique de l'écurie basée à Brighton, Tru Thoughts, revient avec le premier single de l'album Curao, fruit de sa collaboration avec l'artiste colombienne Nidia Gongora, dont la voix racée et magnétique habite l'oeuvre du musicien anglais depuis déjà plusieurs années.
En effet la chanteuse était présente en 2009 dans le très populaire “Un Canto A Mi Tierra” de l'opus Quantic & His Combo Barbaro et se fit à nouveau remarquer dans l'excellent disque Magnetica et son fameux titre "La Plata" sorti en 2014.
Représentante influente d'un style marqué par les sonorités de la marimba, elle est la garante d'une tradition orale de la musique du sud Pacifique et passe pour un modèle et une grande sœur, auprès de la jeune génération qui lui emboite le pas.
L'extrait intitulé "Que Me Duele?" est directement inspiré d'un folklore colombien nommé Chirimia, originaire de la région du Choco sur la côte nord-ouest du pays. Festif et dansant, il s'appuie sur une rythmique rapide dite 'levanta polvo', incitant le public à se déhancher jusqu'à en soulever la poussière du sol.
Voici de quoi vous faire patienter en attentant la sortie de "Que Me Duele?" prévue le 07 Avril prochain:
jeudi 23 février 2017
Glitterbox - Love Is The Message (Defected)
Glitterbox - Love Is The Message (Defected)
C'est toujours avec enthousiasme que j'aborde la première écoute des mixes impeccables mêlant sonorités disco, electro funk et house classique de Glitterbox, devenue en à peine 3 ans une référence incontournable dans le monde de la nuit, avec ses soirées extravagantes organisées à la Ministry of Sound de Londres, au Garden Resort de Tisno en Croatie ou au Space d'Ibiza. Boules à facettes, danseuses en bikini paillettes et bottes à talons compensés, plateaux de DJs internationaux aux CVs plus que bien remplis et public grandissant toujours prêt à rejouer les émissions de Soul Train... Tels sont les ingrédients expliquant le succès du projet initié par le boss du label anglais Defected, Simon Dunmore, qui est d'ailleurs aux manettes de cette nouvelle édition de Glitterbox intitulée Love Is The Message. Comme à l'accoutumé il y rassemble, à travers deux disques mixés totalisant 36 titres, les productions ou edits des pionniers Frankie Knuckles, Danny Tenaglia ou Colonel Abrams, des légendes Masters At Work, Joey Negro et Soulsearcher, puis des plus jeunes mais non moins prestigieux Eli Escobar, Gershon Jackson, Kiddy Smile, Dr Packer et Franky Rizardo... S'y écoute ainsi des bombes comme "Final Credits" de Midland ou "Wonky Bassline Disco Banger" de Red Rack’em version révisée en live par Luke Solomon et Terry Grant... Que du bonheur...!
C'est toujours avec enthousiasme que j'aborde la première écoute des mixes impeccables mêlant sonorités disco, electro funk et house classique de Glitterbox, devenue en à peine 3 ans une référence incontournable dans le monde de la nuit, avec ses soirées extravagantes organisées à la Ministry of Sound de Londres, au Garden Resort de Tisno en Croatie ou au Space d'Ibiza. Boules à facettes, danseuses en bikini paillettes et bottes à talons compensés, plateaux de DJs internationaux aux CVs plus que bien remplis et public grandissant toujours prêt à rejouer les émissions de Soul Train... Tels sont les ingrédients expliquant le succès du projet initié par le boss du label anglais Defected, Simon Dunmore, qui est d'ailleurs aux manettes de cette nouvelle édition de Glitterbox intitulée Love Is The Message. Comme à l'accoutumé il y rassemble, à travers deux disques mixés totalisant 36 titres, les productions ou edits des pionniers Frankie Knuckles, Danny Tenaglia ou Colonel Abrams, des légendes Masters At Work, Joey Negro et Soulsearcher, puis des plus jeunes mais non moins prestigieux Eli Escobar, Gershon Jackson, Kiddy Smile, Dr Packer et Franky Rizardo... S'y écoute ainsi des bombes comme "Final Credits" de Midland ou "Wonky Bassline Disco Banger" de Red Rack’em version révisée en live par Luke Solomon et Terry Grant... Que du bonheur...!
The Black Mantis Project - Tetraktys (On Dub Ground)
The Black Mantis Project - Tetraktys (On Dub Ground)
Tetraktys n'est pas le nom d'une secte pythagoricienne vénérant le nombre 10, le triangle équilatéral et le carré, mais le nom du premier album d'une formation electro sévèrement burnée, alliant les rythmiques frénétiques du big beat, du dubstep, de la drum & bass, du jump up et du neurofunk entre autres tendances hardcore, aux sonorités world d'instruments traditionnels d'Asie, d'Orient et d'Inde. Le trio n'est pas anglais mais français, basé dans le nord de l'hexagone il publiera le 03 Avril prochain son album au titre éponyme composé de 10 obus technoïdes renversants. Cultivant l'hybridation, les lillois de The Black Mantis Project dévoilent, après sorti 3 EP autoproduits, un projet long format plus abouti, mariant leurs séquences électroniques mutantes gavées de basses fréquences et d'atmosphères urbaines futuristes à de subtiles mélodies du monde, interprétées au oud, à la sitar, à la flûte bansuri ou à la pipa chinoise, souvent rehaussées de tablas et d'échantillons de chants folkloriques.
Tetraktys n'est pas le nom d'une secte pythagoricienne vénérant le nombre 10, le triangle équilatéral et le carré, mais le nom du premier album d'une formation electro sévèrement burnée, alliant les rythmiques frénétiques du big beat, du dubstep, de la drum & bass, du jump up et du neurofunk entre autres tendances hardcore, aux sonorités world d'instruments traditionnels d'Asie, d'Orient et d'Inde. Le trio n'est pas anglais mais français, basé dans le nord de l'hexagone il publiera le 03 Avril prochain son album au titre éponyme composé de 10 obus technoïdes renversants. Cultivant l'hybridation, les lillois de The Black Mantis Project dévoilent, après sorti 3 EP autoproduits, un projet long format plus abouti, mariant leurs séquences électroniques mutantes gavées de basses fréquences et d'atmosphères urbaines futuristes à de subtiles mélodies du monde, interprétées au oud, à la sitar, à la flûte bansuri ou à la pipa chinoise, souvent rehaussées de tablas et d'échantillons de chants folkloriques.
Manu Delago - Freeze (Single) (Tru Thoughts)
Manu Delago - Freeze (Single) (Tru Thoughts)
En Septembre 2016 paraissait chez Tru Thoughts le single "A Step Feat. Pete Josef" annonçant le nouvel opus baptisé Metromonk du percussionniste autrichien Manu Delago. Peu de temps avant il nous offrait l'EP The Hidden Gobelins extrait de son précédent LP Silver Kobalt, occasion pour nous de se frotter pour la première fois aux sonorités intimistes et délicates de son instrument de prédilection, le hang, percussion mélodique inventée en Suisse et dérivée du steel drum.
Le musicien nous adressera le 17 Mars prochain un second titre de Metromonk, sorti en Janvier 2017, il s'agit de "Freeze", nouvelle perle down tempo illustrant la richesse acoustique, mélodique et rythmique que développe Manu Delago, rajoutant ici quelques beats à demi-étouffés et de subtiles nappes stratosphériques. Ce dernier renforce ainsi l'immersion de l'auditeur dans son univers musical apaisant et envoutant. Un expérience unique !
Le label de Brighton enrichie le single, enregistré en une seule prise, de deux remixes tout aussi accrocheurs et profonds que la version originale. Pablo Nouvelle (Black Butter) y apporte sa sensibilité futur soul, mêlant au textures existantes ses synthés nébuleux, ses samples vocaux hachurés et une rythmique électro dynamique qui se muscle au fil des 3mn46s de ce moment de grâce.
La pianiste, violoniste et productrice Poppy Ackroyd combine dans son “Freezing Point (Poppy Ackroyd Reimagining)” deux extraits de l'album, l'hypnotique "Freeze" bien sûr et le minimaliste "Pointillism". Membre du célèbre Hidden Orchestra, elle explore en solo les limites de la musique classique, utilisant toutes les ressources de son piano, n'hésitant pas à plonger les mains sous le capot, manipulant ainsi cordes et marteaux... Son remix utilise les grandes lignes des deux morceaux et les fusionne avec les éléments percussifs et mélodiques puisés dans le ventre de son propre instrument.
En Septembre 2016 paraissait chez Tru Thoughts le single "A Step Feat. Pete Josef" annonçant le nouvel opus baptisé Metromonk du percussionniste autrichien Manu Delago. Peu de temps avant il nous offrait l'EP The Hidden Gobelins extrait de son précédent LP Silver Kobalt, occasion pour nous de se frotter pour la première fois aux sonorités intimistes et délicates de son instrument de prédilection, le hang, percussion mélodique inventée en Suisse et dérivée du steel drum.
Le musicien nous adressera le 17 Mars prochain un second titre de Metromonk, sorti en Janvier 2017, il s'agit de "Freeze", nouvelle perle down tempo illustrant la richesse acoustique, mélodique et rythmique que développe Manu Delago, rajoutant ici quelques beats à demi-étouffés et de subtiles nappes stratosphériques. Ce dernier renforce ainsi l'immersion de l'auditeur dans son univers musical apaisant et envoutant. Un expérience unique !
Le label de Brighton enrichie le single, enregistré en une seule prise, de deux remixes tout aussi accrocheurs et profonds que la version originale. Pablo Nouvelle (Black Butter) y apporte sa sensibilité futur soul, mêlant au textures existantes ses synthés nébuleux, ses samples vocaux hachurés et une rythmique électro dynamique qui se muscle au fil des 3mn46s de ce moment de grâce.
La pianiste, violoniste et productrice Poppy Ackroyd combine dans son “Freezing Point (Poppy Ackroyd Reimagining)” deux extraits de l'album, l'hypnotique "Freeze" bien sûr et le minimaliste "Pointillism". Membre du célèbre Hidden Orchestra, elle explore en solo les limites de la musique classique, utilisant toutes les ressources de son piano, n'hésitant pas à plonger les mains sous le capot, manipulant ainsi cordes et marteaux... Son remix utilise les grandes lignes des deux morceaux et les fusionne avec les éléments percussifs et mélodiques puisés dans le ventre de son propre instrument.
mercredi 22 février 2017
Charles Ramirez, Luca M & JUST2 - Up & Down (DFTD)
Charles Ramirez, Luca M & JUST2 - Up & Down (DFTD)
Culte et véritablement redoutable sur le dancefloor, ce monument deep house aux notes sombres et reflets technoïdes intitulé "Up & Down" (paru initialement en 2015 sur Hall Of Fame Records) revient sur le devant de la scène électro underground grâce à l'entremise du label anglais DFTD et à l'excellent remix du hollandais Franky Rizardo. Artiste qui ne cesse de faire parler de lui en ce moment, on évoquait d'ailleurs il y a quelque jours son dernier titre "Same Man" paru chez Defected.
Charles Ramirez, épaulé par les roumains Luca M et JUST2, accouchait donc d'un monstre issu de l'union d'un arpégiateur aux sonorités hypnotiques et d'une rythmique 4/4 entrainante. Le jeune Franky s'en empare et le dote d'une bassline assassine, repensant complètement les arpèges de synthés en un motif répétitif aux pulsations plus organiques... Il façonne alors un nouveau morceau, tout aussi efficace mais plus profond et envoutant!
Culte et véritablement redoutable sur le dancefloor, ce monument deep house aux notes sombres et reflets technoïdes intitulé "Up & Down" (paru initialement en 2015 sur Hall Of Fame Records) revient sur le devant de la scène électro underground grâce à l'entremise du label anglais DFTD et à l'excellent remix du hollandais Franky Rizardo. Artiste qui ne cesse de faire parler de lui en ce moment, on évoquait d'ailleurs il y a quelque jours son dernier titre "Same Man" paru chez Defected.
Charles Ramirez, épaulé par les roumains Luca M et JUST2, accouchait donc d'un monstre issu de l'union d'un arpégiateur aux sonorités hypnotiques et d'une rythmique 4/4 entrainante. Le jeune Franky s'en empare et le dote d'une bassline assassine, repensant complètement les arpèges de synthés en un motif répétitif aux pulsations plus organiques... Il façonne alors un nouveau morceau, tout aussi efficace mais plus profond et envoutant!
Samifati - Cycle EP (Trickart)
Samifati - Cycle EP (Trickart)
Samifati est un projet musical et visuel singulier fusionnant les sonorités électroniques de la bass music et le versant abstract du hip-hop à des mélodies world somptueuses, portées par des arrangements épiques de violon et de synthétiseurs.
Mené par deux nantais, le violoniste/producteur Sami et le VJ Axel Vanlerberghe, ce second effort baptisé Cycle poursuit le travail d'immersion, amorcé en 2015 avec l'EP Chaï, dans les limbes d'un univers toujours en construction, où l'accord délicat entre musique, scénographie et projection video s'élabore au gré de rencontres et de télescopages entre electronica et folklores d'ici ou d'ailleurs. Créés lors d'une retraite sur la côte sauvage en Bretagne, ces 4 nouveaux titres reflètent la course du soleil, des premières aurores jusqu'à l'aube, en passant par son zenith et le crépuscule.
"Sunrise" ouvre Cycle sur une note lounge très cinématique, ses couleurs électro et world collent avec ce moment particulier de la journée où les premiers rayons solaires apparaissent à l'horizon. On pense aussi à l'esthétique chill et lounge initiée à la fin des années 90 par Claude Challe pour le Buddha Bar et poursuivie par Ravin.
"Zenith" est fait du même bois, à la différence que son tempo se muscle et s'affirme progressivement. Le violon, omniprésent, se fait lui aussi plus incisif et continue d'évoquer les cultures de contrées lointaines, en Orient, en Asie ou en Inde... Effet amplifié par des samples de chants hypnotiques et enivrants.
"Dusk" est le petit bijou de cet EP véritablement accrocheur, une perle électronique plutôt orientée hip-hop dans l'esprit de 20syl, C2C ou Fakear. Samifati y exprime son goût pour les rythmiques véloces, les ritournelles obsédantes et les mélodies touchantes emplies d'une sorte de mélancolie.
"Dawn" s'amorce dans le calme, partant du bruit apaisant des vagues ponctué par un sonar nasillard et quelques notes relaxantes de piano, il se dévoile rapidement, laissant surgir son potentiel dancefloor dans une débauche de beats deep-house trépidants. Il clôt logiquement un 'cycle' au terme d'une montée en puissance orchestrée habilement.
La prochaine étape pour notre duo sera vraisemblablement la publication d'un LP prévue en 2018, avec au programme un tas d'échantillons sonores et d'images captés lors de séjours initiatiques passés en Egypte, au Bénin et au Burkina Faso, au contact des musiciens et des folklores locaux hérités de traditions ancestrales.
A suivre de près!
Samifati est un projet musical et visuel singulier fusionnant les sonorités électroniques de la bass music et le versant abstract du hip-hop à des mélodies world somptueuses, portées par des arrangements épiques de violon et de synthétiseurs.
Mené par deux nantais, le violoniste/producteur Sami et le VJ Axel Vanlerberghe, ce second effort baptisé Cycle poursuit le travail d'immersion, amorcé en 2015 avec l'EP Chaï, dans les limbes d'un univers toujours en construction, où l'accord délicat entre musique, scénographie et projection video s'élabore au gré de rencontres et de télescopages entre electronica et folklores d'ici ou d'ailleurs. Créés lors d'une retraite sur la côte sauvage en Bretagne, ces 4 nouveaux titres reflètent la course du soleil, des premières aurores jusqu'à l'aube, en passant par son zenith et le crépuscule.
"Sunrise" ouvre Cycle sur une note lounge très cinématique, ses couleurs électro et world collent avec ce moment particulier de la journée où les premiers rayons solaires apparaissent à l'horizon. On pense aussi à l'esthétique chill et lounge initiée à la fin des années 90 par Claude Challe pour le Buddha Bar et poursuivie par Ravin.
"Zenith" est fait du même bois, à la différence que son tempo se muscle et s'affirme progressivement. Le violon, omniprésent, se fait lui aussi plus incisif et continue d'évoquer les cultures de contrées lointaines, en Orient, en Asie ou en Inde... Effet amplifié par des samples de chants hypnotiques et enivrants.
"Dusk" est le petit bijou de cet EP véritablement accrocheur, une perle électronique plutôt orientée hip-hop dans l'esprit de 20syl, C2C ou Fakear. Samifati y exprime son goût pour les rythmiques véloces, les ritournelles obsédantes et les mélodies touchantes emplies d'une sorte de mélancolie.
"Dawn" s'amorce dans le calme, partant du bruit apaisant des vagues ponctué par un sonar nasillard et quelques notes relaxantes de piano, il se dévoile rapidement, laissant surgir son potentiel dancefloor dans une débauche de beats deep-house trépidants. Il clôt logiquement un 'cycle' au terme d'une montée en puissance orchestrée habilement.
La prochaine étape pour notre duo sera vraisemblablement la publication d'un LP prévue en 2018, avec au programme un tas d'échantillons sonores et d'images captés lors de séjours initiatiques passés en Egypte, au Bénin et au Burkina Faso, au contact des musiciens et des folklores locaux hérités de traditions ancestrales.
A suivre de près!
mardi 21 février 2017
Derya Yildirim & Grup Simsek - Nem Kaldi (Bongo Joe/Catapult Records/L'Autre Distribution)
Derya Yildirim & Grup Simsek - Nem Kaldi (Bongo Joe/Catapult Records/L'Autre Distribution)
Que dire de ce trip psychédélique dans l'espace et le temps, de cette aventure singulière et novatrice flirtant avec les sonorités électriques du rock anglo-saxon des 70's, les folklores bordant le Bosphore et le groove africain ? De prima bord, l'ambiance rétro-vintage pourrait nous faire penser à la BO d'un vieux film turc puis, insidieusement, les mélodies pop empreintes de traditions s'immiscent dans nos esprits grâce aux arabesques du zaz et aux ondulations de la voix envoutante de Derya Yildirim. Les notes virevoltantes et les accords corrosifs de l'orgue de Graham Mushnik se mêlant aux effets wah wah de la guitare électrique du flutiste Antonin Voyant, se devaient d'être soutenus par une section rythmique à toute épreuve, massive et imposante. C'est chose faite avec le solide duo formé par la batteuse londonienne Greta Eacott et le bassiste italien Andrea Piro. Dans ce tout premier EP de 4 titres baptisé Nem Kaldi, le quintet balaye les frontières et fusionne le rock anatolien, la psych-pop, l'afro-jazz et la poésie turque moderne... Belle découverte!
Que dire de ce trip psychédélique dans l'espace et le temps, de cette aventure singulière et novatrice flirtant avec les sonorités électriques du rock anglo-saxon des 70's, les folklores bordant le Bosphore et le groove africain ? De prima bord, l'ambiance rétro-vintage pourrait nous faire penser à la BO d'un vieux film turc puis, insidieusement, les mélodies pop empreintes de traditions s'immiscent dans nos esprits grâce aux arabesques du zaz et aux ondulations de la voix envoutante de Derya Yildirim. Les notes virevoltantes et les accords corrosifs de l'orgue de Graham Mushnik se mêlant aux effets wah wah de la guitare électrique du flutiste Antonin Voyant, se devaient d'être soutenus par une section rythmique à toute épreuve, massive et imposante. C'est chose faite avec le solide duo formé par la batteuse londonienne Greta Eacott et le bassiste italien Andrea Piro. Dans ce tout premier EP de 4 titres baptisé Nem Kaldi, le quintet balaye les frontières et fusionne le rock anatolien, la psych-pop, l'afro-jazz et la poésie turque moderne... Belle découverte!
Hayes McMullan - Every Day Seem Like Murder Here (Light In The Attic/Pias)
Hayes McMullan - Every Day Seem Like Murder Here (Light In The Attic/Pias)
Reconnu comme une véritable sommité dans l'étude du Blues et de ses pionniers - notamment Robert Johnson, Willie Brown et Charlie Patton (son idole absolue) - l'historien américain Gayle Dean Wardlow nous présente grâce à l'entremise du label de Seattle Light In The Attic, un bluesman du delta du Mississippi à l'héritage et au talent malheureusement trop mésestimés, une mémoire vivante du blues originel née en 1902, devenu homme d'église dans les années 30 et militant pour le mouvement des Droits Civiques en 1966. Il s'agit de Hayes McMullan, guitariste et chanteur qui a disparu en 1986 et qui a, au cour de sa courte carrière de musicien, joué aux côtés des maîtres du delta blues.
C'est un heureux hasard qui mit Hayes sur le chemin de Gayle par un mois d'Aout 1967 à Summer, village du comté de Tallahatchie dans le Mississippi. Après quelques rencontres autour d'une bouteille de whisky et d'un enregistreur, le journaliste proposa au diacre de reprendre la guitare et c'est ainsi qu'à l'hiver 1968, quelques titres furent captés sur de vieilles bandes dans un petit studio de Jackson. En 2015, avec un autre historien John M. Miller, allait débuter le projet Every Day Seem Like Murder Here. Prenant la forme d'un disque largement enrichi de notes, l'hommage se compose de 21 chansons racées, dépouillées et inédites, remasterisées à partir des bandes originales, où s'exprime dans le plus simple appareil toute l'âme du blues rural. Un témoignage rare et vibrant entrecoupé de passages d'interviews mais aussi de moments où l'artiste présente lui-même ses reprises favorites de standards qu'il personnalise avec une approche technique et harmonique riche et sophistiquée.
Reconnu comme une véritable sommité dans l'étude du Blues et de ses pionniers - notamment Robert Johnson, Willie Brown et Charlie Patton (son idole absolue) - l'historien américain Gayle Dean Wardlow nous présente grâce à l'entremise du label de Seattle Light In The Attic, un bluesman du delta du Mississippi à l'héritage et au talent malheureusement trop mésestimés, une mémoire vivante du blues originel née en 1902, devenu homme d'église dans les années 30 et militant pour le mouvement des Droits Civiques en 1966. Il s'agit de Hayes McMullan, guitariste et chanteur qui a disparu en 1986 et qui a, au cour de sa courte carrière de musicien, joué aux côtés des maîtres du delta blues.
C'est un heureux hasard qui mit Hayes sur le chemin de Gayle par un mois d'Aout 1967 à Summer, village du comté de Tallahatchie dans le Mississippi. Après quelques rencontres autour d'une bouteille de whisky et d'un enregistreur, le journaliste proposa au diacre de reprendre la guitare et c'est ainsi qu'à l'hiver 1968, quelques titres furent captés sur de vieilles bandes dans un petit studio de Jackson. En 2015, avec un autre historien John M. Miller, allait débuter le projet Every Day Seem Like Murder Here. Prenant la forme d'un disque largement enrichi de notes, l'hommage se compose de 21 chansons racées, dépouillées et inédites, remasterisées à partir des bandes originales, où s'exprime dans le plus simple appareil toute l'âme du blues rural. Un témoignage rare et vibrant entrecoupé de passages d'interviews mais aussi de moments où l'artiste présente lui-même ses reprises favorites de standards qu'il personnalise avec une approche technique et harmonique riche et sophistiquée.
lundi 20 février 2017
Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (Tru Thoughts)
Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (Tru Thoughts)
Le 24 Février prochain paraîtra chez Tru Thoughts le nouvel extrait du second opus de Jason Trikakis alias Lost Midas, beatmaker, auteur et multi-instrumentiste basé à Los Angeles. "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell" est tiré du long format Undefined, il succède à l'excellent Off The Course, sorti en juillet 2014. Album qui avait d'ailleurs retenu notre attention grâce au titre éponyme et "Head Games", nous faisant alors entrevoir l'univers musical subtil et savoureux d'un producteur influencé par le hip-hop, la bass music, l'electronica, le R&B, le jazz ou la pop...
Cette nouvelle petite perle aux sonorités hybrides touchantes et accrocheuses est interprétée par Josh Wood alias Kalispell, auteur, chanteur et arrangeur très demandé (Janet Jackson, Pitbull, Krewella...) qui déploie ici une voix douce et fragile gorgée d'émotion et de langueur. L'anglais Wrongtom nous en offre un remix planant aux saveurs dub hypnotiques, où dominent effets de réverbération et ligne de basse ronflante. En plus des versions "A Cappela" et "Instrumental", le pack comporte un autre trésor, le très beau "San Jacinto" où Lost Midas collabore avec Ken Nana, producteur et moitié du duo R&B alternatif, Miknna. L'ambiance y est magique et chill, conduite par un beat hip-hop racé, rehaussé d'un clavier funky et de nappes de synthés nébuleuses.
Le 24 Février prochain paraîtra chez Tru Thoughts le nouvel extrait du second opus de Jason Trikakis alias Lost Midas, beatmaker, auteur et multi-instrumentiste basé à Los Angeles. "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell" est tiré du long format Undefined, il succède à l'excellent Off The Course, sorti en juillet 2014. Album qui avait d'ailleurs retenu notre attention grâce au titre éponyme et "Head Games", nous faisant alors entrevoir l'univers musical subtil et savoureux d'un producteur influencé par le hip-hop, la bass music, l'electronica, le R&B, le jazz ou la pop...
Cette nouvelle petite perle aux sonorités hybrides touchantes et accrocheuses est interprétée par Josh Wood alias Kalispell, auteur, chanteur et arrangeur très demandé (Janet Jackson, Pitbull, Krewella...) qui déploie ici une voix douce et fragile gorgée d'émotion et de langueur. L'anglais Wrongtom nous en offre un remix planant aux saveurs dub hypnotiques, où dominent effets de réverbération et ligne de basse ronflante. En plus des versions "A Cappela" et "Instrumental", le pack comporte un autre trésor, le très beau "San Jacinto" où Lost Midas collabore avec Ken Nana, producteur et moitié du duo R&B alternatif, Miknna. L'ambiance y est magique et chill, conduite par un beat hip-hop racé, rehaussé d'un clavier funky et de nappes de synthés nébuleuses.
Wolf + Lamb - After We're Gone (Classic Music Compagny)
Wolf + Lamb - After We're Gone (Classic Music Compagny)
Les deux Djs/producteurs/patrons de labels new-yorkais Zev Eisenberg et Gadi 'Baby Prince' Mizrahi forment le versatile Wolf + Lamb, duo emblématique qui a fait émerger depuis une dizaine d'années bon nombre d'artistes notables de la scène électronique underground comme Nicolas Jaar, Soul Clap ou encore Seth Troxler. Publiant le sensuel "After We're Gone" en 2015 chez Strictly Rhythm, c'est sur Classic Music Compagny que le titre paraitra de nouveau le 24 Février prochain, enrichi du délicat remix des anglais Lowheads. Amplifiant les reflets cinématiques et adoucissant les reliefs deep house de la production originale, ils nous offrent l'alternative atmosphérique et langoureuse d'un moment envoutant et sensuel, calibré pour les fins de soirées décontractées. Le pack contient par ailleurs les versions "Acappella" et "Higher Power Dub" d'un "After We're Gone" définitivement hypnotique qui, dès la première écoute, s'immisce insidieusement dans nos esprits captivés par une ligne de basse accrocheuse.
Les deux Djs/producteurs/patrons de labels new-yorkais Zev Eisenberg et Gadi 'Baby Prince' Mizrahi forment le versatile Wolf + Lamb, duo emblématique qui a fait émerger depuis une dizaine d'années bon nombre d'artistes notables de la scène électronique underground comme Nicolas Jaar, Soul Clap ou encore Seth Troxler. Publiant le sensuel "After We're Gone" en 2015 chez Strictly Rhythm, c'est sur Classic Music Compagny que le titre paraitra de nouveau le 24 Février prochain, enrichi du délicat remix des anglais Lowheads. Amplifiant les reflets cinématiques et adoucissant les reliefs deep house de la production originale, ils nous offrent l'alternative atmosphérique et langoureuse d'un moment envoutant et sensuel, calibré pour les fins de soirées décontractées. Le pack contient par ailleurs les versions "Acappella" et "Higher Power Dub" d'un "After We're Gone" définitivement hypnotique qui, dès la première écoute, s'immisce insidieusement dans nos esprits captivés par une ligne de basse accrocheuse.
vendredi 17 février 2017
Ray Okpara - Satin Curtain EP (Mobilee)
Ray Okpara - Satin Curtain EP (Mobilee)
Le Dj/producteur d'origine nigériane Ray Okpara est depuis le début des années 2000 l'un des artistes les plus emblématiques de la scène électronique underground berlinoise. Affilié depuis des années à l'exigeant Mobilee, label allemand fondé en 2005 par Anja Schneider et Ralf Kollmann, il publie aujourd'hui son nouvel EP baptisé Satin Curtain. Les 3 productions aux sonorités deep house ("Take 4") et techno ("Satin Curtain" et "Love Fool") sont enrichies de 2 remixes du titre éponyme, orchestrés par deux légendes aux signatures house bien distinctes, l'anglais Darius Syrossian et l'inclassable américain Kevin Yost.
Le Dj/producteur d'origine nigériane Ray Okpara est depuis le début des années 2000 l'un des artistes les plus emblématiques de la scène électronique underground berlinoise. Affilié depuis des années à l'exigeant Mobilee, label allemand fondé en 2005 par Anja Schneider et Ralf Kollmann, il publie aujourd'hui son nouvel EP baptisé Satin Curtain. Les 3 productions aux sonorités deep house ("Take 4") et techno ("Satin Curtain" et "Love Fool") sont enrichies de 2 remixes du titre éponyme, orchestrés par deux légendes aux signatures house bien distinctes, l'anglais Darius Syrossian et l'inclassable américain Kevin Yost.
Harleighblu X Starkiller - Save Me EP (Tru Thoughts) “Live Fast, Die Young (Phrāim Chicago Remix)”
Harleighblu X Starkiller - Save Me (Single) (Tru Thoughts)
Début Novembre 2016 paraissait l'album Amorine, fruit de la rencontre entre la diva anglaise Harleighblu et le tandem basé à LA Starkiller, composé des producteurs C.E. Garcia et Alfredo E. Fratti. Pensé comme la bande originale d'un film de science fiction inspiré par les univers barrés du duo Jodorowsky/Moebius et du maître de la force George Lucas, le disque allie le timbre de voix profondément soul de la chanteuse à des ambiances retro tendances psychédéliques. Les sonorités futuristes qui s'extirpent de ce magma épais sont empruntes de rythmiques hip-hop tranchantes et d'atmosphères trip-hop envoutantes.
Aujourd'hui (le 17 Février 2017) l'écurie Tru Thoughts en publie un second extrait intitulé "Save Me". Succédant à "Killing My Heart", il est accompagné du "Chicago Remix" de "Live Fast, Die Young" orchestré par Phrāim, beat maker emblématique de la scène hip-hop de Chicago...
Début Novembre 2016 paraissait l'album Amorine, fruit de la rencontre entre la diva anglaise Harleighblu et le tandem basé à LA Starkiller, composé des producteurs C.E. Garcia et Alfredo E. Fratti. Pensé comme la bande originale d'un film de science fiction inspiré par les univers barrés du duo Jodorowsky/Moebius et du maître de la force George Lucas, le disque allie le timbre de voix profondément soul de la chanteuse à des ambiances retro tendances psychédéliques. Les sonorités futuristes qui s'extirpent de ce magma épais sont empruntes de rythmiques hip-hop tranchantes et d'atmosphères trip-hop envoutantes.
Aujourd'hui (le 17 Février 2017) l'écurie Tru Thoughts en publie un second extrait intitulé "Save Me". Succédant à "Killing My Heart", il est accompagné du "Chicago Remix" de "Live Fast, Die Young" orchestré par Phrāim, beat maker emblématique de la scène hip-hop de Chicago...
mercredi 15 février 2017
Metamethod - Exoshift EP (Nightime Drama)
Metamethod - Exoshift EP (Nightime Drama)
Vétéran de la scène électronique underground, l'australien Metamethod signe pour la seconde fois chez Nightime Drama un nouvel EP de 3 titres intitulé Exoshift. Succédant à Earthshock paru en 2015, le moins que l'on puisse dire dès les premières secondes d'écoute, c'est qu'il envoie du pâté...! C'est en 1995 chez Undefined Recordings que le mystérieux producteur Simon Haynes publiait sous cet alias un premier EP baptisé Polifonetik. On y retrouve ici le même arsenal génétique, embarquant dans ses bagages un groove puissant doté de sonorités proches de la musique industrielle.
Le titre éponyme est le parfait exemple de ce retour aux fondements de l'ère techno, austère, abrasive et mécanique, ne laissant s'exprimer que le rythme et les infimes variations ou distorsions de la machine pilotée par l'artiste. "Aufofac", même s'il est bâti du même bois, a quelque chose de plus tribal; laissant échapper quelques accents organiques, il nous plonge dans une atmosphère deep aux contours plus arrondis. Enfin "SuperLifter" bannit une fois pour toute, au cas où on ne l'aurait pas compris, toute idée de mélodie, son beat régulier y est lourd et même assommant, pas d'artifice ni de nappe, un seul effet semble dominer, c'est le filtre passe-haut et passe-bas... Le traitement low-fi de la bass drum me rappelle les battements de cœur du fœtus résonnant lors d'une des premières échographies de la maman: un bpm élevé, des basses saturées, des frissons et de la sueur!
Vétéran de la scène électronique underground, l'australien Metamethod signe pour la seconde fois chez Nightime Drama un nouvel EP de 3 titres intitulé Exoshift. Succédant à Earthshock paru en 2015, le moins que l'on puisse dire dès les premières secondes d'écoute, c'est qu'il envoie du pâté...! C'est en 1995 chez Undefined Recordings que le mystérieux producteur Simon Haynes publiait sous cet alias un premier EP baptisé Polifonetik. On y retrouve ici le même arsenal génétique, embarquant dans ses bagages un groove puissant doté de sonorités proches de la musique industrielle.
Le titre éponyme est le parfait exemple de ce retour aux fondements de l'ère techno, austère, abrasive et mécanique, ne laissant s'exprimer que le rythme et les infimes variations ou distorsions de la machine pilotée par l'artiste. "Aufofac", même s'il est bâti du même bois, a quelque chose de plus tribal; laissant échapper quelques accents organiques, il nous plonge dans une atmosphère deep aux contours plus arrondis. Enfin "SuperLifter" bannit une fois pour toute, au cas où on ne l'aurait pas compris, toute idée de mélodie, son beat régulier y est lourd et même assommant, pas d'artifice ni de nappe, un seul effet semble dominer, c'est le filtre passe-haut et passe-bas... Le traitement low-fi de la bass drum me rappelle les battements de cœur du fœtus résonnant lors d'une des premières échographies de la maman: un bpm élevé, des basses saturées, des frissons et de la sueur!
J Majik featuring Kathy Brown - Love Is Not A Game (Remixes) (Defected)
J Majik featuring Kathy Brown - Love Is Not A Game (Remixes) (Defected)
En 2001, Jamie Spratling alias J Majik, producteur de drum & bass anglais, publiait chez Defected son excellent "Love Is not A Game", titre puissant et hypnotique dans lequel il conviait la diva Kathy Brown. 16 ans après, le label londonien publie 2 remixes orchestrés, pour le premier, par le tandem de poids lourds de la house music, Full Intention (composé de Michael Gray et Jon Pearn) - qui nous offrait il y a peu leur succès "Keep Pushing" - et pour le second par J Majik lui-même, qui y renforce les sonorités D'n'B d'origine, d'ailleurs inédites chez Defected. On se replonge alors dans les ambiances électroniques made in UK des 90's. Aisé de deviner que Full Intention en donnera une version complètement différente, bien plus ancrée dans l'esprit classic house de la célèbre maison de disques... Un must have!
En 2001, Jamie Spratling alias J Majik, producteur de drum & bass anglais, publiait chez Defected son excellent "Love Is not A Game", titre puissant et hypnotique dans lequel il conviait la diva Kathy Brown. 16 ans après, le label londonien publie 2 remixes orchestrés, pour le premier, par le tandem de poids lourds de la house music, Full Intention (composé de Michael Gray et Jon Pearn) - qui nous offrait il y a peu leur succès "Keep Pushing" - et pour le second par J Majik lui-même, qui y renforce les sonorités D'n'B d'origine, d'ailleurs inédites chez Defected. On se replonge alors dans les ambiances électroniques made in UK des 90's. Aisé de deviner que Full Intention en donnera une version complètement différente, bien plus ancrée dans l'esprit classic house de la célèbre maison de disques... Un must have!
Version originale de 2001:
Remix de Full Intention dans le show radio de Defected du 06/01/17:
Lakuta - So Sue Us EP (Tru Thoughts)
Lakuta - So Sue Us EP (Tru Thoughts)
Succédant à Rice & Peace paru en Novembre dernier, la formation afrobeat basée à Brighton Lakuta continue à nous abreuver de ses rythmes endiablés avec un nouvel EP prévu pour le 03 Mars 2017 baptisé So Sue Us, extrait de leur premier effort Brothers & Sisters sorti en Aout 2016 chez Tru Thoughts.
Tout a commencé avec un single engagé et absolument dévastateur, intitulé "Bata Boy". Paré de ses reflets tropico-funk et clairement orientée dancefloor, cette petite bombe allait remporter un succès unanime auprès du public et de la critique, avec notamment la bonne presse de The Guardian, The Indepedant, BBC 6 Music et j'en passe.
Ce dernier EP s'ouvre avec la version radio du titre éponyme, largement influencé par les rythmes et l'énergie de Fela Kuti. Le producteur de Nottingham Origin One nous offre ensuite un remix apaisé, habillé d'une touche de kuduro et de dance music, il ralentit la cadence et y développe des nappes de synthés envoutantes.
Le batteur et producteur Contours s'attache quant à lui à remixer "Pique", l'ambiance jazzy down-tempo met en valeur les percussions afro et les notes de synthés cosmiques.
Deux visions de "Lose Yourself" confrontent leurs atmosphères, Junction 13 nous livre son remix soulful house à la rythmique musclée et efficace, tandis que Ratomagoson calme le jeu mettant en valeur les percussions afro-cubaines sur un beat deep house digne de l'écurie d'Osunlade: Yoruba Records.
Le londonien Polyop s'empare de "Mr Serious" et le transforme en une déferlante afro-disco, dotée d'une ligne de basse technoïde des plus hypnotiques. L'australien Sanjiao souligne les couleurs tropicales de la formation multiculturelle Lakuta, produisant un édit funky-pop entraînant s'inscrivant parfaitement dans l'air du temps.
Enfin Mangataot nous balance son rework dopé aux tablas de "Fear Go Running", il défile à toute vitesse sur un tempo festif éreintant, laissant les percussions et les cuivres se faire la course...
Bref, un coup de cœur!
Succédant à Rice & Peace paru en Novembre dernier, la formation afrobeat basée à Brighton Lakuta continue à nous abreuver de ses rythmes endiablés avec un nouvel EP prévu pour le 03 Mars 2017 baptisé So Sue Us, extrait de leur premier effort Brothers & Sisters sorti en Aout 2016 chez Tru Thoughts.
Tout a commencé avec un single engagé et absolument dévastateur, intitulé "Bata Boy". Paré de ses reflets tropico-funk et clairement orientée dancefloor, cette petite bombe allait remporter un succès unanime auprès du public et de la critique, avec notamment la bonne presse de The Guardian, The Indepedant, BBC 6 Music et j'en passe.
Ce dernier EP s'ouvre avec la version radio du titre éponyme, largement influencé par les rythmes et l'énergie de Fela Kuti. Le producteur de Nottingham Origin One nous offre ensuite un remix apaisé, habillé d'une touche de kuduro et de dance music, il ralentit la cadence et y développe des nappes de synthés envoutantes.
Le batteur et producteur Contours s'attache quant à lui à remixer "Pique", l'ambiance jazzy down-tempo met en valeur les percussions afro et les notes de synthés cosmiques.
Deux visions de "Lose Yourself" confrontent leurs atmosphères, Junction 13 nous livre son remix soulful house à la rythmique musclée et efficace, tandis que Ratomagoson calme le jeu mettant en valeur les percussions afro-cubaines sur un beat deep house digne de l'écurie d'Osunlade: Yoruba Records.
Le londonien Polyop s'empare de "Mr Serious" et le transforme en une déferlante afro-disco, dotée d'une ligne de basse technoïde des plus hypnotiques. L'australien Sanjiao souligne les couleurs tropicales de la formation multiculturelle Lakuta, produisant un édit funky-pop entraînant s'inscrivant parfaitement dans l'air du temps.
Enfin Mangataot nous balance son rework dopé aux tablas de "Fear Go Running", il défile à toute vitesse sur un tempo festif éreintant, laissant les percussions et les cuivres se faire la course...
Bref, un coup de cœur!
Elizabeth Rodriquez & Okan - The Trilogy (Love , Life & Loss)
Elizabeth Rodriquez & Okan - The Trilogy (Love , Life & Loss)
Installée au Canada depuis 2013, la chanteuse et violoniste originaire de la Havane Elizabeth Rodriquez nous présentait en Octobre dernier, via le label de Toronto 7 Arts, l'envoutante ballade latin jazz "Desnudando El Alma", enregistrée avec la formation Okan, composée entre autres des cubaines Magdelys Savigne à la batterie et aux percussions ainsi que Celia Jimenez à la basse et aux chœurs.
Le 15 Janvier 2017 paraissait leur EP The Trilogy (Love , Life & Loss), regroupant avec le précédent single deux autres titres: "El Ultimo Trago" et l'une des chansons les plus reprises du XX° siècle, le boléro "Besame Mucho", composé en 1940 par le mexicain Consuelo Velasquez et immortalisé par la diva aux pieds nus Cesaria Evora ou encore le crooner Nat King Cole...
On notera autour les musiciennes la présence du pianiste canadien Bill King et du guitariste cubain Pablosky Rosales.
Magique!
Le 15 Janvier 2017 paraissait leur EP The Trilogy (Love , Life & Loss), regroupant avec le précédent single deux autres titres: "El Ultimo Trago" et l'une des chansons les plus reprises du XX° siècle, le boléro "Besame Mucho", composé en 1940 par le mexicain Consuelo Velasquez et immortalisé par la diva aux pieds nus Cesaria Evora ou encore le crooner Nat King Cole...
On notera autour les musiciennes la présence du pianiste canadien Bill King et du guitariste cubain Pablosky Rosales.
Magique!
mardi 14 février 2017
Dave Young Quintet - One Way Up (Melodica Music)
Dave Young Quintet - One Way Up (Melodica Music)
Le bassiste et compositeur canadien Dave Young nous présentait le 12 Janvier dernier via le label Melodica Music son dernier opus intitulé One Way Up, un disque rassemblant 10 interprétations classieuses et sophistiquées dont quelques uns des standards de jazz ("All My Love", "Serenity", "Black Diamond" ou "Inner Urge") qui ont jalonné une carrière sans faute durant laquelle il croisa la route des immenses Joe Williams, Oliver Jones, Kenny Burrell, Cedar Walton, Hank Jones, Nat Adderley, Peter Appleyard, Gary Burton, Barney Kessel et bien d'autres.
S'y écoutent par ailleurs ses propres compositions comme "Night Is Long" ou "NPS". Aussi bien à l'aise en fricotant avec la note bleue qu'en s'illustrant dans des symphonies classiques, le musicien a choisi ici de s'exprimer en quintet, entouré de ses fidèles compatriotes Terry Clarke à la batterie, Kevin Turcotte à la trompette, Perry White au saxophone et Renee Rosnes au piano, en invité de marque, tous étant des figures emblématiques de la scène jazz torontoise. Animé d'un swing solide et étincelant ("One Way Up"), le disque produit par Roberto Occhipinti affiche un groove bouillonnant et fédérateur ("Love For Scale") qui s'apaise et reprend son souffle dans la splendide ballade "Night Is Long".
Doué d'une musicalité hors paire, d'une écoute attentive de l'autre et d'un sens inné du rythme, Dave Young s'inscrit dans la filiation des maîtres Horace Silver, Charles Mingus et Oscar Peterson, comme d'autres cadors du jazz canadien dont le pianiste Bill King.
N'existant pas encore d'extrait de l'album, voici le court extrait d'un live datant de 2012 avec au piano Gary Williamson:
Dave Young Quintet at The Rex
Kevin Turcotte, trumpet
Perry White, sax
Gary Williamson, piano
Dave Young, bass
Terry Clarke, drums
November 23, 2012
at the Rex, Queens St. Toronto
Le bassiste et compositeur canadien Dave Young nous présentait le 12 Janvier dernier via le label Melodica Music son dernier opus intitulé One Way Up, un disque rassemblant 10 interprétations classieuses et sophistiquées dont quelques uns des standards de jazz ("All My Love", "Serenity", "Black Diamond" ou "Inner Urge") qui ont jalonné une carrière sans faute durant laquelle il croisa la route des immenses Joe Williams, Oliver Jones, Kenny Burrell, Cedar Walton, Hank Jones, Nat Adderley, Peter Appleyard, Gary Burton, Barney Kessel et bien d'autres.
S'y écoutent par ailleurs ses propres compositions comme "Night Is Long" ou "NPS". Aussi bien à l'aise en fricotant avec la note bleue qu'en s'illustrant dans des symphonies classiques, le musicien a choisi ici de s'exprimer en quintet, entouré de ses fidèles compatriotes Terry Clarke à la batterie, Kevin Turcotte à la trompette, Perry White au saxophone et Renee Rosnes au piano, en invité de marque, tous étant des figures emblématiques de la scène jazz torontoise. Animé d'un swing solide et étincelant ("One Way Up"), le disque produit par Roberto Occhipinti affiche un groove bouillonnant et fédérateur ("Love For Scale") qui s'apaise et reprend son souffle dans la splendide ballade "Night Is Long".
Doué d'une musicalité hors paire, d'une écoute attentive de l'autre et d'un sens inné du rythme, Dave Young s'inscrit dans la filiation des maîtres Horace Silver, Charles Mingus et Oscar Peterson, comme d'autres cadors du jazz canadien dont le pianiste Bill King.
N'existant pas encore d'extrait de l'album, voici le court extrait d'un live datant de 2012 avec au piano Gary Williamson:
Dave Young Quintet at The Rex
Kevin Turcotte, trumpet
Perry White, sax
Gary Williamson, piano
Dave Young, bass
Terry Clarke, drums
November 23, 2012
at the Rex, Queens St. Toronto
Baertaub - Wolke (Paragram Records)
Baertaub - Wolke (Paragram Records)
Le duo basé à Istanbul Baertaub, composé des producteurs Mutlu San et Batuhan Güler, nous livre grâce à l'entremise du label italien Paragram un nouvel EP aux sonorités minimal techno baptisé Wolke. Il se compose de 4 titres au groove certain et hypnotique, révélant des ambiances deep assez sombres et moites aux accents organiques.
Le duo basé à Istanbul Baertaub, composé des producteurs Mutlu San et Batuhan Güler, nous livre grâce à l'entremise du label italien Paragram un nouvel EP aux sonorités minimal techno baptisé Wolke. Il se compose de 4 titres au groove certain et hypnotique, révélant des ambiances deep assez sombres et moites aux accents organiques.
A retenir les excellents "Bazalt" armé d'une rythmique entraînante et d'une ligne de basse funky (également remixé par ZTRL) puis "Rather Than Rain", à la conception impeccable.
Wolke sera dans les bacs à partir du 17 Février prochain.
lundi 13 février 2017
Fresh Sounds From Les Chroniques de Hiko (Feb.17 Week 02)
This upload features tracks from recent reviews covered in my blog Les Chroniques de Hiko...
Artits in order of appearance:
Flavia Coelho
Rufus Thomas
Bob James
Grandmaster Caz
Severino Feat. Princess Magnifique
Janet Rushmore
Sonny Fodera Feat Yasmeen
Hifi Sean Feat. Crystal Waters
John Milk
Fresh Sounds From Les Chroniques de Hiko (Feb.17 Week 01)
This upload features tracks from recent reviews covered in my blog Les Chroniques de Hiko...
Artits in order of appearance:
Erzatz
Toufic Farroukh
Whitesquare
Culoe De Song
Adrian Sherwood & Pinch
Junior Jack
Renaud Garcia-Fons
Franky Rizardo
Starchild & The New Romantic
Hot 8 Brass Band - On The Spot (Tru Thoughts)
Hot 8 Brass Band - On The Spot (Tru Thoughts)
L'énergique Hot 8 Brass Band de la Nouvelle Orléans nous annonçait en Mai 2016 l'arrivée imminente de son nouvel opus avec l'EP Can't Nobody Get Down, suivi quelques mois plus tard des singles "Work Together" et "Keepin' It Funky". C'est finalement le 31 Mars prochain que le label de Brighton Tru Thoughts publiera son 5° album baptisé On The Spot. Il se compose de 11 titres détonants, mêlant comme toujours à son approche old school de la fanfare jazz de rue, la fougue du funk et l'urgence du hip-hop. Le collectif aux reflets cuivrés nous offre ainsi une cure d'optimisme et de bonnes vibrations avec ses sonorités live gorgées de spontanéité et ses accents festifs décapants.
La recette a beau dater, elle n'en demeure pas moins efficace et fédératrice. Après 20 ans d'une carrière bien remplie et malgré la tragédie de l'ouragan Katrina qui emmena plusieurs de ses membres, le groupe n'a de cesse de saluer la mémoire des disparus et de rendre hommage en musique à une ville mythique et chargée d'histoire.
L'orchestre perpétue les fameuses 'Second Lines' issues de la tradition des jazz funeral, héritée des influences africaines des premiers esclaves. Le titre du disque fait d'ailleurs référence au moment où, lors de ces processions musicales, la formation s'arrête pour faire un break mais continue à jouer pour garder le publique en haleine, On The Spot !
Rompu à la scène, le Hot 8 Brass Band transcende les genres et collabore avec un panel d'artistes allant de Mos Def et Lauryn Hill aux Blind Boys Of Alabama...
Adepte des reprises qui nous parlent à tous - on se souvient de son cover de "Sexual Healing" (Marvin Gaye) - il nous livre ici sa version de "Sweetest Taboo" (Sade), une vision jazzy musclée et ardente qui ne perd pourtant rien en sensualité...
L'énergique Hot 8 Brass Band de la Nouvelle Orléans nous annonçait en Mai 2016 l'arrivée imminente de son nouvel opus avec l'EP Can't Nobody Get Down, suivi quelques mois plus tard des singles "Work Together" et "Keepin' It Funky". C'est finalement le 31 Mars prochain que le label de Brighton Tru Thoughts publiera son 5° album baptisé On The Spot. Il se compose de 11 titres détonants, mêlant comme toujours à son approche old school de la fanfare jazz de rue, la fougue du funk et l'urgence du hip-hop. Le collectif aux reflets cuivrés nous offre ainsi une cure d'optimisme et de bonnes vibrations avec ses sonorités live gorgées de spontanéité et ses accents festifs décapants.
La recette a beau dater, elle n'en demeure pas moins efficace et fédératrice. Après 20 ans d'une carrière bien remplie et malgré la tragédie de l'ouragan Katrina qui emmena plusieurs de ses membres, le groupe n'a de cesse de saluer la mémoire des disparus et de rendre hommage en musique à une ville mythique et chargée d'histoire.
L'orchestre perpétue les fameuses 'Second Lines' issues de la tradition des jazz funeral, héritée des influences africaines des premiers esclaves. Le titre du disque fait d'ailleurs référence au moment où, lors de ces processions musicales, la formation s'arrête pour faire un break mais continue à jouer pour garder le publique en haleine, On The Spot !
Rompu à la scène, le Hot 8 Brass Band transcende les genres et collabore avec un panel d'artistes allant de Mos Def et Lauryn Hill aux Blind Boys Of Alabama...
Adepte des reprises qui nous parlent à tous - on se souvient de son cover de "Sexual Healing" (Marvin Gaye) - il nous livre ici sa version de "Sweetest Taboo" (Sade), une vision jazzy musclée et ardente qui ne perd pourtant rien en sensualité...
vendredi 10 février 2017
Janet Rushmore - Stumble (Soul Heaven)
Janet Rushmore - Stumble (Soul Heaven)
Le label Soul Heaven nous présente un single inédit de la diva Janet Rushmore, chanteuse à la voix suave et gospel qui est à l'origine de "Joy" petit bijou d'orfèvrerie deep house datant de 1994 largement empreint du son underground new-yorkais de l'époque. Originellement produit par la maison de disques anglaise Smack Music spécialisée dans les sonorités house soulflul, ce titre intitulé "Stumble" fait peau neuve grâce à l'expertise et au talent d'Aydin Hasirci alias ATFC, pilier de la scène house londonienne basé en Espagne. Terriblement hypnotique et funky avec ses effets wah wah, ses vocaux puissants et sensuels, sa ligne de basse envoutante et son beat 4/4 classique et entrainant, ce remix fera date dans le répertoire du producteur et figurera sans aucun doute parmi les tubes incontournables de l'été à venir... Coup de cœur !
Le label Soul Heaven nous présente un single inédit de la diva Janet Rushmore, chanteuse à la voix suave et gospel qui est à l'origine de "Joy" petit bijou d'orfèvrerie deep house datant de 1994 largement empreint du son underground new-yorkais de l'époque. Originellement produit par la maison de disques anglaise Smack Music spécialisée dans les sonorités house soulflul, ce titre intitulé "Stumble" fait peau neuve grâce à l'expertise et au talent d'Aydin Hasirci alias ATFC, pilier de la scène house londonienne basé en Espagne. Terriblement hypnotique et funky avec ses effets wah wah, ses vocaux puissants et sensuels, sa ligne de basse envoutante et son beat 4/4 classique et entrainant, ce remix fera date dans le répertoire du producteur et figurera sans aucun doute parmi les tubes incontournables de l'été à venir... Coup de cœur !
jeudi 9 février 2017
Hifi Sean Feat Crystal Waters - Testify (Defected)
Hifi Sean Feat Crystal Waters - Testify (Defected)
Defected publie un titre plutôt insolite dans son répertoire house souvent qualifié d'underground, il s'agit du festif "Testify", un tube pop en puissance aux reflets disco et aux accents gospel. A la voix s'illustre la diva des années 90 Crystal Waters (celle-la même qui signait de son sceau, en 1991, le mythique "Gypsy Woman (She's Homeless") et à la production, le vétéran anglais Sean Dickson alias Hifi Sean, ancien membre de la formation indie rock The Soup Dragons et boss de Plastique Recordings sur lequel paraissait originellement le single en Novembre dernier.
Ce dernier, à la patte reconnaissable entre mille, a déjà collaboré avec une pléiade d'artistes singuliers et emblématiques des 40 dernières années dont l'immense Bootsy Collins, l'atypique Little Annie, le leader des B-52's Fred Schneider ou encore la chanteuse Paris Grey, reconnue pour ses travaux avec la légende techno de Détroit Kevin Saunderson...
Son univers house fluo et bariolé est parcouru d'influences diverses mais on devine un goût particulier pour les sonorités disco et soulful, pour lui, la musique doit être sexy, décalées et fun à souhait, emplie d'émotions et de légèreté. Pas étonnant qu'il soit régulièrement en résidence dans les plus gros clubs de Londres.
Defected publie un titre plutôt insolite dans son répertoire house souvent qualifié d'underground, il s'agit du festif "Testify", un tube pop en puissance aux reflets disco et aux accents gospel. A la voix s'illustre la diva des années 90 Crystal Waters (celle-la même qui signait de son sceau, en 1991, le mythique "Gypsy Woman (She's Homeless") et à la production, le vétéran anglais Sean Dickson alias Hifi Sean, ancien membre de la formation indie rock The Soup Dragons et boss de Plastique Recordings sur lequel paraissait originellement le single en Novembre dernier.
Ce dernier, à la patte reconnaissable entre mille, a déjà collaboré avec une pléiade d'artistes singuliers et emblématiques des 40 dernières années dont l'immense Bootsy Collins, l'atypique Little Annie, le leader des B-52's Fred Schneider ou encore la chanteuse Paris Grey, reconnue pour ses travaux avec la légende techno de Détroit Kevin Saunderson...
Son univers house fluo et bariolé est parcouru d'influences diverses mais on devine un goût particulier pour les sonorités disco et soulful, pour lui, la musique doit être sexy, décalées et fun à souhait, emplie d'émotions et de légèreté. Pas étonnant qu'il soit régulièrement en résidence dans les plus gros clubs de Londres.
Favia Coelho - Sonho Real (Pias)
Favia Coelho - Sonho Real (Pias)
Je découvrais la jeune brésilienne Favia Coelho en 2014 alors qu'elle publiait chez Discograph/Vagh & Weinmann Music son second opus intitulé Mundo Meu. Le 07 Octobre dernier paraissait son nouvel effort baptisé Sonho Real (Pias), un disque aux saveurs cariocas bien sûr mais pas que... En effet la chanteuse débarquée à Paris en 2006 a passée son adolescence dans la région du Nordeste, une période qui a largement influencé son univers musical parcouru de forro et de frevo. Mais le répertoire de Flavia ne se cantonne pas à ces seules aspects de la culture musicale brésilienne, il s'enrichit des rythmes urbains qui animent la jeunesse d'un pays aux multiples facettes, ainsi le baile funk, le raggamuffin, le ska, le reggae, le hip-hop ou l'afrobeat se côtoient avec légèreté dans des mélodies gorgées de soleil et animées de reflets caribéens importés directement de Kingston.
On retiendra tout particulièrement la touchante ballade interprétée en français "Témontou", une chanson d'amour radieuse à l'ambiance jamaïcaine accrocheuse et envoutante...
Je découvrais la jeune brésilienne Favia Coelho en 2014 alors qu'elle publiait chez Discograph/Vagh & Weinmann Music son second opus intitulé Mundo Meu. Le 07 Octobre dernier paraissait son nouvel effort baptisé Sonho Real (Pias), un disque aux saveurs cariocas bien sûr mais pas que... En effet la chanteuse débarquée à Paris en 2006 a passée son adolescence dans la région du Nordeste, une période qui a largement influencé son univers musical parcouru de forro et de frevo. Mais le répertoire de Flavia ne se cantonne pas à ces seules aspects de la culture musicale brésilienne, il s'enrichit des rythmes urbains qui animent la jeunesse d'un pays aux multiples facettes, ainsi le baile funk, le raggamuffin, le ska, le reggae, le hip-hop ou l'afrobeat se côtoient avec légèreté dans des mélodies gorgées de soleil et animées de reflets caribéens importés directement de Kingston.
On retiendra tout particulièrement la touchante ballade interprétée en français "Témontou", une chanson d'amour radieuse à l'ambiance jamaïcaine accrocheuse et envoutante...
Sonny Fodera - Caught Up (Defected)
Sonny Fodera - Caught Up (Defected)
Extrait de son dernier album Frequently Flying paru chez Defected le 11 Novembre 2016, "Caught Up" est le nouveau single d'un Sonny Fodera au sommet de son art. Le titre, déjà considéré comme un classique, arbore des sonorités vocal house des plus contagieuses délivrées par la voix cristalline de la diva Yasmeen. Le producteur australien y ajoute un remix piano house orchestré par ses soins et un autre servi par le légendaire Kings Of Tomorrow alias Sandy Rivera, qui accomplit ici une petite merveille, avec un gros travail sur la mélodie et la rythmique, recentrée sur un 4 temps de base accrocheur, dont l'efficacité n'est plus à prouver.
Extrait de son dernier album Frequently Flying paru chez Defected le 11 Novembre 2016, "Caught Up" est le nouveau single d'un Sonny Fodera au sommet de son art. Le titre, déjà considéré comme un classique, arbore des sonorités vocal house des plus contagieuses délivrées par la voix cristalline de la diva Yasmeen. Le producteur australien y ajoute un remix piano house orchestré par ses soins et un autre servi par le légendaire Kings Of Tomorrow alias Sandy Rivera, qui accomplit ici une petite merveille, avec un gros travail sur la mélodie et la rythmique, recentrée sur un 4 temps de base accrocheur, dont l'efficacité n'est plus à prouver.
Severino featuring Princess Magnifique - Smoking (Classic Music Compagny)
Severino featuring Princess Magnifique - Smoking (Classic Music Compagny)
C'est une nouvelle pépite savamment servie par les soins du label Classic Music Compagny que le Dj/producteur anglais Severino Panzetta - membre de l'éminent collectif disco Horse Meat Disco avec James Hillard, Jim Stanton et Filthy Luka - nous offrait fin janvier 2017. En effet "Smoking" est définitivement LE titre disco house accrocheur de ce début d'année, une véritable invitation à la fête et au lâcher-prise, avec ses vocaux scandés par l'exubérant Princess Magnifique - artiste performer, mannequin, chanteur, danseur et acteur - qui répète à tue tête telle une incantation magique: "I Do What I Want To Do, I Do What I Want To Do".
Le nouveau roi du disco, Eli Escobar, nous en propose un remix absolument prenant, renvoyant instantanément le dancefloor aux années folles du Studio 54, haut lieu de la scène underground newyorkaise de la fin des 70's au milieu des 80's. Un must have!
C'est une nouvelle pépite savamment servie par les soins du label Classic Music Compagny que le Dj/producteur anglais Severino Panzetta - membre de l'éminent collectif disco Horse Meat Disco avec James Hillard, Jim Stanton et Filthy Luka - nous offrait fin janvier 2017. En effet "Smoking" est définitivement LE titre disco house accrocheur de ce début d'année, une véritable invitation à la fête et au lâcher-prise, avec ses vocaux scandés par l'exubérant Princess Magnifique - artiste performer, mannequin, chanteur, danseur et acteur - qui répète à tue tête telle une incantation magique: "I Do What I Want To Do, I Do What I Want To Do".
Le nouveau roi du disco, Eli Escobar, nous en propose un remix absolument prenant, renvoyant instantanément le dancefloor aux années folles du Studio 54, haut lieu de la scène underground newyorkaise de la fin des 70's au milieu des 80's. Un must have!
Defected In The House Miami 2017 (Defected)
Defected In The House Miami 2017 (Defected)
Et c'est reparti pour un tour, l'hiver bat toujours son plein mais l'été - saison des festivals et des dancefloors en plein air - s'annonce même s'il ne pointe pas encore le bout de son nez. Comme chaque année depuis plus de 10 ans, le label londonien Defected nous donne rendez-vous avec sa fameuse collection Defected In The House Miami, nous prodiguant ses conseils pour préparer les beaux jours et peaufiner nos playlists house tendance underground. Cette édition 2017 ne déroge pas à la règle, elle reprend en effet les meilleurs titres entendus et réentendus à la conférence annuelle Miami Winter Music qui met en lumière les futurs succès estivaux.
Defected In The House Miami 2017 compile ainsi 29 morceaux - pour la plupart déjà des classiques alors qu'ils viennent juste de sortir de l'oeuf - parmi lesquels on retrouve les excellents "Final Credits" de Midland et "Wonky Bassline Disco Banger" de Red Rack'em remixé par KiNK & Leopard Eats Luke (Classic Music Compagny), "Same Man" de Franky Rizardo (Defected), "Release Me" de Memoryman (aka Uovo) & Rogue D (DFTD), "Yeah!" de Sandy Rivera (Defected), "Abduction" de Whitesquare (DFTD) ou encore "Larry’s Exotic Blend (Joeski's Ruff Disco Mix)" de Zappe (Classic Music Compagny)...
S'y côtoient ainsi des sonorités house aux reflets deep house, funky, disco, techno et soulful s'enchaînant sans aucune faute de carre dans deux mixes hypnotiques de plus d'une heure, dont seul Defected a le secret.
Et c'est reparti pour un tour, l'hiver bat toujours son plein mais l'été - saison des festivals et des dancefloors en plein air - s'annonce même s'il ne pointe pas encore le bout de son nez. Comme chaque année depuis plus de 10 ans, le label londonien Defected nous donne rendez-vous avec sa fameuse collection Defected In The House Miami, nous prodiguant ses conseils pour préparer les beaux jours et peaufiner nos playlists house tendance underground. Cette édition 2017 ne déroge pas à la règle, elle reprend en effet les meilleurs titres entendus et réentendus à la conférence annuelle Miami Winter Music qui met en lumière les futurs succès estivaux.
Defected In The House Miami 2017 compile ainsi 29 morceaux - pour la plupart déjà des classiques alors qu'ils viennent juste de sortir de l'oeuf - parmi lesquels on retrouve les excellents "Final Credits" de Midland et "Wonky Bassline Disco Banger" de Red Rack'em remixé par KiNK & Leopard Eats Luke (Classic Music Compagny), "Same Man" de Franky Rizardo (Defected), "Release Me" de Memoryman (aka Uovo) & Rogue D (DFTD), "Yeah!" de Sandy Rivera (Defected), "Abduction" de Whitesquare (DFTD) ou encore "Larry’s Exotic Blend (Joeski's Ruff Disco Mix)" de Zappe (Classic Music Compagny)...
S'y côtoient ainsi des sonorités house aux reflets deep house, funky, disco, techno et soulful s'enchaînant sans aucune faute de carre dans deux mixes hypnotiques de plus d'une heure, dont seul Defected a le secret.
mercredi 8 février 2017
John Milk - When I Get Down (Single) (Underdog Records)
John Milk - When I Get Down (Single) (Underdog Records)
Le groupe lyonnais John Milk publiait en 2015 son premier opus baptisé Treat Me Right, il s'agissait alors d'un disque boosté au funk assaisonné d'accents philly soul et de quelques notes reggae roots. Le claviériste et chanteur, entouré de son power trio solide et fêtard nous revient avec "When I Get Down", premier extrait de son prochain album Paris Show Some Love, dans lequel on devine une réorientation majeure du son, désormais axé vers quelque chose de plus hybride et de plus fou. John Milk abandonne ainsi le classicisme de la Motown pour aller lorgner sur des contrés plus bariolées voire fluo. Pop, funk, hip-hop et électro se croisent ainsi dans une ambiance qui rappelle celles du combo californien Plantlife, où le groove puise son souffle dans les univers décalés de Prince et André 3000.
Le groupe lyonnais John Milk publiait en 2015 son premier opus baptisé Treat Me Right, il s'agissait alors d'un disque boosté au funk assaisonné d'accents philly soul et de quelques notes reggae roots. Le claviériste et chanteur, entouré de son power trio solide et fêtard nous revient avec "When I Get Down", premier extrait de son prochain album Paris Show Some Love, dans lequel on devine une réorientation majeure du son, désormais axé vers quelque chose de plus hybride et de plus fou. John Milk abandonne ainsi le classicisme de la Motown pour aller lorgner sur des contrés plus bariolées voire fluo. Pop, funk, hip-hop et électro se croisent ainsi dans une ambiance qui rappelle celles du combo californien Plantlife, où le groove puise son souffle dans les univers décalés de Prince et André 3000.
Brûle – The Bronx Mixtape (1973-1979) (Pias)
Brûle – The Bronx Mixtape (1973-1979) (Pias)
Pour son premier roman baptisé Brûle (Editions Don Quichotte), Laurent Rigoulet a souhaité revenir aux 'vraies' racines du hip-hop, prenant comme point de départ une date souvent écartée des annales, celle d'une fête, la première du genre, organisée un 11 Aout 1973 dans le South Bronx.
Fusion du Djing, de la danse, du graffiti et du rap, cette culture émergeante issue des ghettos new-yorkais en proie aux flammes et à la misère au début des années 70 - naissait en partie grâce à l'initiative d'un jeune graffeur, danseur et disc joker originaire de Kingston nommé Kool Herc, qui organisait avec sa sœur Cindy chez lui (au 1520 Sedgwick avenue) ou dans la rue (alimentant son installation avec les réverbères de la ville) des noubas mémorables, où il passait des disques de hard funk notamment de James Brown, tandis que sur des pistes de danse improvisées, les jeunes désœuvrés du quartier rivalisaient d'inventivité. Ils créaient un nouveau phénomène underground qui allait se répandre comme une trainée de poudre, dont un de aspects était la Breakdance.
Reprenant le principe des fameux sound systems du dancehall jamaïcain, le pionnier activiste va rapidement devenir un guide pour toute une génération de b-boys et de b-girls jusqu'à ce que le hip-hop se standardise à la fin des 70's avec la publication de hits radio comme "Rapper's Delight" du mythique The Sugarhill Gang.
Kool Herc (Herc pour Hercules, en rapport à sa carrure et à sa taille) mit au point certaines techniques de mix, dont celle de faire tourner en boucle les fameux breaks (parties rythmiques instrumentales) de ses vinyles, que les légendes Grandmaster Flash et Afrika Bambaataa peaufineront et enrichiront par la suite. Malgré l'importance de son héritage, Clive Campbell ne connaîtra malheureusement pas le même destin que ses consorts et sombrera rapidement dans l'oubli et la drogue.
C'est là que le travail de journaliste et de documentaliste du romancier mérite tout notre intérêt, il exhume un pan méconnu de l'histoire du hip-hop:
"Mon idée c’était de faire un roman qui soit véritablement un roman mais qui soit aussi très «sourcé» ; cette histoire n’a pas été racontée : les années 70 à 77 sont un angle mort de la culture populaire."
Afin d'étoffer son livre, l'auteur publie, avec le concours du label Pias, The Bronx Mixtape (1973-1979). Il s'agit de la bande son de Brûle, collectionnant de 16 titres phares de cette époque troublée, qui composent véritablement "la matrice du hip-hop". S'y côtoient les succès emblématiques et engagés "Say It Loud (I'm Black And I'm Proud)" de James Brown, "Stand!" de Sly And The Family Stone ou encore "The Message" de Grandmaster Flash & The Furious Five.
Pour son premier roman baptisé Brûle (Editions Don Quichotte), Laurent Rigoulet a souhaité revenir aux 'vraies' racines du hip-hop, prenant comme point de départ une date souvent écartée des annales, celle d'une fête, la première du genre, organisée un 11 Aout 1973 dans le South Bronx.
Fusion du Djing, de la danse, du graffiti et du rap, cette culture émergeante issue des ghettos new-yorkais en proie aux flammes et à la misère au début des années 70 - naissait en partie grâce à l'initiative d'un jeune graffeur, danseur et disc joker originaire de Kingston nommé Kool Herc, qui organisait avec sa sœur Cindy chez lui (au 1520 Sedgwick avenue) ou dans la rue (alimentant son installation avec les réverbères de la ville) des noubas mémorables, où il passait des disques de hard funk notamment de James Brown, tandis que sur des pistes de danse improvisées, les jeunes désœuvrés du quartier rivalisaient d'inventivité. Ils créaient un nouveau phénomène underground qui allait se répandre comme une trainée de poudre, dont un de aspects était la Breakdance.
Reprenant le principe des fameux sound systems du dancehall jamaïcain, le pionnier activiste va rapidement devenir un guide pour toute une génération de b-boys et de b-girls jusqu'à ce que le hip-hop se standardise à la fin des 70's avec la publication de hits radio comme "Rapper's Delight" du mythique The Sugarhill Gang.
Kool Herc (Herc pour Hercules, en rapport à sa carrure et à sa taille) mit au point certaines techniques de mix, dont celle de faire tourner en boucle les fameux breaks (parties rythmiques instrumentales) de ses vinyles, que les légendes Grandmaster Flash et Afrika Bambaataa peaufineront et enrichiront par la suite. Malgré l'importance de son héritage, Clive Campbell ne connaîtra malheureusement pas le même destin que ses consorts et sombrera rapidement dans l'oubli et la drogue.
C'est là que le travail de journaliste et de documentaliste du romancier mérite tout notre intérêt, il exhume un pan méconnu de l'histoire du hip-hop:
"Mon idée c’était de faire un roman qui soit véritablement un roman mais qui soit aussi très «sourcé» ; cette histoire n’a pas été racontée : les années 70 à 77 sont un angle mort de la culture populaire."
Afin d'étoffer son livre, l'auteur publie, avec le concours du label Pias, The Bronx Mixtape (1973-1979). Il s'agit de la bande son de Brûle, collectionnant de 16 titres phares de cette époque troublée, qui composent véritablement "la matrice du hip-hop". S'y côtoient les succès emblématiques et engagés "Say It Loud (I'm Black And I'm Proud)" de James Brown, "Stand!" de Sly And The Family Stone ou encore "The Message" de Grandmaster Flash & The Furious Five.
vendredi 3 février 2017
Erzats - Meian (Jarring Effects)
Erzats - Meian (Jarring Effects)
Voilà un très beau petit bijou folk, teinté de reflets orchestraux ("Along") et électroniques ("Blow My Dream"), habité de textes tantôt scandés façon b-boy ("Don't Make Me Hide") ou spoken word ("Hakki"), tantôt murmurés voire susurrés ("A Day") à un auditoire ensorcelé... Les ambiances electronica s'y succèdent et s'y entremêlent avec sensualité, se dévoilant dans une suite d'instrumentations envoutantes aux tonalités japonisantes, pop, glitch, abstract hip-hop et ambient. Subaquatiques, organiques ou stratosphériques, les 11 titres de Meian méritent une écoute attentive. Il s'agit du 3ième opus de la formation lyonnaise à géométrie variable Erzats, menée aujourd'hui par le guitariste/compositeur et interprète Takeshi Yoshimura (un nouveau venu) accompagné de l'ingénieure du son, productrice et depuis peu chanteuse, Céline Frezza (qui fondait Erzatz il y a maintenant 10 ans). Le duo est entouré du producteur historique Aku Fen (membre du groupe dub HighTone), qui gère les arrangements, ainsi que du rappeur M.Sayyid (ex du crew new-yorkais Antipop Consortium). Ce dernier effort apparaît plus minimaliste, barré et underground que les précédents, affichant tout de même ces fameuses notes de guitare folk rassurantes et intimistes, qui trouveront surement un écho favorable chez les amateurs de Timber Timbre.
Voilà un très beau petit bijou folk, teinté de reflets orchestraux ("Along") et électroniques ("Blow My Dream"), habité de textes tantôt scandés façon b-boy ("Don't Make Me Hide") ou spoken word ("Hakki"), tantôt murmurés voire susurrés ("A Day") à un auditoire ensorcelé... Les ambiances electronica s'y succèdent et s'y entremêlent avec sensualité, se dévoilant dans une suite d'instrumentations envoutantes aux tonalités japonisantes, pop, glitch, abstract hip-hop et ambient. Subaquatiques, organiques ou stratosphériques, les 11 titres de Meian méritent une écoute attentive. Il s'agit du 3ième opus de la formation lyonnaise à géométrie variable Erzats, menée aujourd'hui par le guitariste/compositeur et interprète Takeshi Yoshimura (un nouveau venu) accompagné de l'ingénieure du son, productrice et depuis peu chanteuse, Céline Frezza (qui fondait Erzatz il y a maintenant 10 ans). Le duo est entouré du producteur historique Aku Fen (membre du groupe dub HighTone), qui gère les arrangements, ainsi que du rappeur M.Sayyid (ex du crew new-yorkais Antipop Consortium). Ce dernier effort apparaît plus minimaliste, barré et underground que les précédents, affichant tout de même ces fameuses notes de guitare folk rassurantes et intimistes, qui trouveront surement un écho favorable chez les amateurs de Timber Timbre.