Cette longue et unique composition de 25 minutes lui fut inspirée par le décor des villes post-industrielles qu'elle a traversées durant sa tournée internationale de Détroit à Bilbao en passant par Manchester et bien sûr sa citée natale, Charleroi. Conçu de façon quasiment improvisée avec un staff de musiciens qui, pour quelques uns, partagent l'univers de la diva depuis plus de 15 ans, Blackened Cities fut enregistré un après-midi d'automne 2014 à Bruxelles et ne nécessita que le stricte minimum en post-production. Sombre mais aérien et aéré, les quelques accords réverbérés du claviériste Pascal Paulus rejoint par le contrebassiste Sam Gertsman et son archet plantent le décor dès les premières minutes. Bart Vincent diffuse un léger voile de white noise, comme une brise à laquelle la voix grave, fantomatique et planante de Mélanie et le piano de Pascal Mohy se fondent. Surgit ensuite un battement de cœur marqué par la grosse caisse de Dre Pallemaerts, de là une rythmique jazzy éclos accompagnée de sa ligne de basse rassurante et groovy qui gonfle, enfle et forcit. Tout s'enchaîne alors en crescendo, une progression hypnotique voire psychédélique menée avec virtuosité par un batteur maestro qui ralenti la cadence après le drop. Son swing devient alors atmosphérique, adoucissant les humeurs et laissant celle que Gilles Peterson considère comme l'artiste jazz la plus excitante du moment, déployer son phrasé délicat, sensuel et gorgé d'émotions.
"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
mardi 26 avril 2016
Mélanie de Biasio - Blackened Cities (Pias)
La chanteuse et flutiste jazz originaire de Belgique Mélanie de Biasio, nous offre son dernier opus intitulé Blackened Cities. Il succède à l'excellent No Deal qui recevait en 2013 un très bon accueil, autant critique que public.
Cette longue et unique composition de 25 minutes lui fut inspirée par le décor des villes post-industrielles qu'elle a traversées durant sa tournée internationale de Détroit à Bilbao en passant par Manchester et bien sûr sa citée natale, Charleroi. Conçu de façon quasiment improvisée avec un staff de musiciens qui, pour quelques uns, partagent l'univers de la diva depuis plus de 15 ans, Blackened Cities fut enregistré un après-midi d'automne 2014 à Bruxelles et ne nécessita que le stricte minimum en post-production. Sombre mais aérien et aéré, les quelques accords réverbérés du claviériste Pascal Paulus rejoint par le contrebassiste Sam Gertsman et son archet plantent le décor dès les premières minutes. Bart Vincent diffuse un léger voile de white noise, comme une brise à laquelle la voix grave, fantomatique et planante de Mélanie et le piano de Pascal Mohy se fondent. Surgit ensuite un battement de cœur marqué par la grosse caisse de Dre Pallemaerts, de là une rythmique jazzy éclos accompagnée de sa ligne de basse rassurante et groovy qui gonfle, enfle et forcit. Tout s'enchaîne alors en crescendo, une progression hypnotique voire psychédélique menée avec virtuosité par un batteur maestro qui ralenti la cadence après le drop. Son swing devient alors atmosphérique, adoucissant les humeurs et laissant celle que Gilles Peterson considère comme l'artiste jazz la plus excitante du moment, déployer son phrasé délicat, sensuel et gorgé d'émotions.
Cette longue et unique composition de 25 minutes lui fut inspirée par le décor des villes post-industrielles qu'elle a traversées durant sa tournée internationale de Détroit à Bilbao en passant par Manchester et bien sûr sa citée natale, Charleroi. Conçu de façon quasiment improvisée avec un staff de musiciens qui, pour quelques uns, partagent l'univers de la diva depuis plus de 15 ans, Blackened Cities fut enregistré un après-midi d'automne 2014 à Bruxelles et ne nécessita que le stricte minimum en post-production. Sombre mais aérien et aéré, les quelques accords réverbérés du claviériste Pascal Paulus rejoint par le contrebassiste Sam Gertsman et son archet plantent le décor dès les premières minutes. Bart Vincent diffuse un léger voile de white noise, comme une brise à laquelle la voix grave, fantomatique et planante de Mélanie et le piano de Pascal Mohy se fondent. Surgit ensuite un battement de cœur marqué par la grosse caisse de Dre Pallemaerts, de là une rythmique jazzy éclos accompagnée de sa ligne de basse rassurante et groovy qui gonfle, enfle et forcit. Tout s'enchaîne alors en crescendo, une progression hypnotique voire psychédélique menée avec virtuosité par un batteur maestro qui ralenti la cadence après le drop. Son swing devient alors atmosphérique, adoucissant les humeurs et laissant celle que Gilles Peterson considère comme l'artiste jazz la plus excitante du moment, déployer son phrasé délicat, sensuel et gorgé d'émotions.
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