"MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin) hiko.events@gmail.com www.mixcloud.com/hikoevents
vendredi 30 août 2013
Interview Spleen pour la sortie de "Comme Un enfant"
dimanche 28 octobre 2018
The Black Eyed Peas - Masters Of The Sun Vol.1 (Interscope Records)
Histoire de fêter dignement ses 23 années d’existence et de célébrer son parcours sans faute, le mythique trio californien aux 40 millions d'albums vendus dans le monde, The Black Eyed Peas, publiait ce vendredi 26 Octobre 2018 un septième opus baptisé Masters Of The Sun Vol.1, une remise au point du crew hip-hop, presque 10 ans après la sortie de leurs immenses succès pop The END (2009) et The Beginning (2010), produits en collaboration avec le DJ français David Guetta.
Véritables invitations à la danse et à la fête, The END et The Beginning nous livraient leurs refrains accrocheurs, riches de décharges électroniques et de beats hypnotiques, mais étaient dépouillés, hélas, de profondeur et de consistance. Le leader historique de la formation Will I am, entouré de ses fidèles acolytes Taboo et Apl.de.ap, a donc souhaité pour l'occasion revenir aux fondamentaux. Il alimente ainsi ce denier effort en sonorités boom bap 90’s et hip-hop old school, l'agrémentant de synthétiseurs savamment dosés et de lignes de basse au groove vibrant, d’échantillons vintage inspirés, d’accents jazzy et de reflets soul.
La pop star Fergie ayant quitté la formation, elle permet à nos 3 larrons de s’exprimer avec le brio de leurs débuts. Laissant derrière lui les hits taillés pour le dancefloor, The Black Eyed Peace revient en force avec des titres urgents et engagés, renouant avec une conscience sociale et politique qui avait été mise en sourdine. Le trio retrouve ainsi l'énergie et la fraîcheur de ses deux premiers Behind The Front et Bridging The Gap, respectivement sortis en 1998 et 2000.
Les percutants "Street Livin’" et "Ring The Alarm" donnaient d’emblée le ton, lors de leurs parutions sur YouTube il y a quelques mois, appuyés par une mise en image remarquable et parlante. Y sont dénoncés à la fois les brutalités policières, la prolifération des armes à feu, la stigmatisation des immigrés et des réfugiés. Avec une entrée en matière intitulée "Back 2 Hip-Hop", l’auditeur est prévenu dès les premières mesures de l'opus, et si certains passeront leur chemin, d’autres redécouvriront le flow assassin et incisif des 3 rappeurs, s’illustrant sur des instrumentations simples et efficaces, forgées dans la culture musicale d’une population afro-américaine récemment ébranlée par de funestes événements.
Titre d’un roman graphique pensé initialement par Will i Am et publié par Marvel Comics, Masters of The Sun est une allégorie évoquant les problèmes sociaux et la culture urbaine de Los Angeles. L’histoire se déroule dans les quartiers Est de la ville, un groupe de rap doit lutter contre un dieu antique extra-terrestre, envoyé ici-bas pour transformer les dealers et autres gangsters du ghetto en zombies. Son adaptation en réalité virtuelle et augmentée fut mise en musique par le géant Hans Zimmer, il signa une bande son aux vibrations soul et jazz qui sont omni-présentes dans les 12 morceaux de Masters of The Sun Vol.1. En plus de nous servir un hip-hop à l'ancienne classieux et militant, la galette nous déballe un casting d’invités prestigieux, s'y côtoient les immenses Nas, Slick Rick, Phife Dawg (RIP), Ali Shaheed Muhammad, Posdnuos, CL et Esthero, ou encore celle qui était pressentie avant Fergie, Nicole Scherzinger.
Masters of The Sun Vol.1 s’inscrit dans la liste des albums hip-hop emblématiques d’une Amérique contemporaine divisée, à l’instar de Black Messiah (D’Angelo), To Pimp A Butterfly (Kendrick Lamar) ou encore de Black America Again (Common). Plus récemment, c’est l’excellent titre "This Is America" de Childish Gambino qui mettait brillamment en avant le profond malaise occasionné par l’accession de Trump à la présidence des États-Unis. Mais malgré la gravité de la situation, The Black Eyed Peas persiste tout de même à vouloir transmettre un message positif et rassembleur, le premier single "Big Love" avec son ton enjoué et festif est LE moment pop de l'album, il semble avoir survécu à l'éviction de Fergie...
Une belle surprise!
mercredi 4 novembre 2020
Jay Dee aka J Dilla Presents Welcome 2 Detroit The 20th Anniversary Edition (BBE Records)
Jay Dee aka J Dilla Presents Welcome 2 Detroit The 20th Anniversary Edition (BBE Records)
Welcome 2 Detroit est sans doute l'un des disques les plus fascinants de la scène hip-hop US de ces 20 dernières années. Publié via Barely Breaking Even le 27 Février 2001 par l'emblématique beatmaker James Dewitt Yancey alias Jay Dee - puis J Dilla - il était le premier d'une série d'albums incontournables, dédiés aux piliers de l'Urban Underground. En effet, allaient lui emboiter le pas les immenses DJ Jazzy Jeff, Pete Rock (une de ses influences majeures), DJ Spinna, Marley Marl ainsi que will.i.am... Mais la barre étant placée si haute, aucun ne parvint à surpasser le jeune prodige de 27 ans à l'époque. Lui qui, dans les années 90 collaborait avec Amp Fiddler (qui lui mit sa première MPC entre les mains), formait Slum Village, œuvrait pour Janet Jackson, Pharcyde, De La Soul, Busta Rhymes, A Tribe Called Quest, Q-Tip et bien d'autres, ne se place véritablement sous le feu des projecteurs qu'à partir de l'an 2000, avec notamment le projet The Soulquarians, collectif qu'il imagine avec le concours de Questlove des Roots, D'Angelo et James Poyser. Signant dans la foulée des productions mémorables pour la diva néo soul Erykah Badu, les MCs Talib Kweli et Common, il se fait enfin un nom auprès d'un large public de non-initiés, subjugués par ses pulsations décalées et ses accords irréguliers.
Disparu à l'âge de 32 ans le 06 Février 2006 à LA, des suites d'une grave maladie, l'artiste originaire du Michigan demeure l'un, sinon LE, maître incontesté de l'art du sampling. Artisan d'un groove barré, underground et minimaliste, parfois crasseux ("Give it Up") et parfois d'une classe isolante ("Think Twice"), Jay Dee accouchait avec Welcome 2 Detroit de son premier opus solo, une œuvre magistrale marquant également ses débuts en tant que J Dilla (pseudo créé afin de se différencier de Jermaine Dupri, qui se faisait aussi appeler J.D).
Invitant une pléiade de jeunes talents à venir s'exprimer sur ses rythmiques brinquebalantes et inspirées, il a su grâce à la subtile alchimie du disque, marquer son temps d'une esthétique singulière sans pareil, où s'alignent tour à tour de manière brute et sophistiquée à la fois, des sonorités afro ("African Rhythms") et electro ("Big Booty Express"), des réminiscences bossa et jazzy ("Rico Suave Bossa Nova"), des lignes de basse funky ("The Clapper") ou des beats boom bap assassins ("It's Like That"). J Dilla avait le don pour échantillonner et flairer les bons flows: la présence de Dwele, Blu, Beej, Big Tone, Elzhi, Frank N Dank et Phat Kat en est la preuve!
Pour célébrer son 20ième anniversaire, le label BBE Records - qui avait laissé carte blanche à l'intéressé en 2001 - publie une édition spécialement remasterisée de ce légendaire Welcome 2 Detroit, avec un nouveau remix étonnant de "Think Twice", orchestré par le japonais Muro, ainsi qu'une version stellaire de "Rico Suave Bossa Nova", offerte par Azymuth, chantres brésiliens du jazz-funk. S'ajoute à l'ouvrage des versions alternatives nouvellement découvertes et des enregistrements inachevés, le tout reproduit méticuleusement à partir de cassettes inestimables, enregistrées par le producteur lui-même. Un texte de l'écrivain et cinéaste britannique John Vanderpuije raconte la génèse de l'album, alimenté par les précieux témoignages d'Amp Fiddler, Ma Dukes (la mère du génie) et tous les principaux contributeurs musicaux de l'album.
Le coffret vinyle de luxe et la version numérique sortiront le 5 février 2021 lors de la célébration annuelle #DillaMonth.
mardi 10 novembre 2015
Angie Stone – Dream (Shanachie)
mercredi 20 mai 2015
Van Hunt - The Fun Rises, The Fun Sets (Godless Hotspot)
dimanche 3 novembre 2013
Hiatus Kaiyote – Tawk Tomahawk (Flying Buddha Music/Sony Masterworks)
jeudi 23 mars 2017
Miles Mosley - Uprising (World Galaxy/Alpha Pup Records)
Nous évoquions il y a peu la sortie de l'excellent triptyque The Epic du saxophoniste californien Kamasi Washington, nouvelle sensation jazz aux accents expérimentaux gravitant dans l'entourage du producteur Flying Lotus. C'est au tour de l'un de ses acolytes du West Coast Get Down (collectif de jazzmen novateurs basé à Los Angeles), de s'illustrer dans un album puissant affichant des sonorités clairement urbaines teintées de jazz bien sûr, mais aussi de soul, de blues, de funk, de pop et de rock psychédélique. Il s'agit du contrebassiste, compositeur et chanteur Miles Mosley et de son magistral Uprising. Composé de 11 titres aux orchestrations riches et cuivrées, ce disque mérite sa place dans le palmarès des plus belles oeuvres récentes en ligne avec l'héritage musical afro-américain, au même titre que Black Messiah de l'immense D'Angelo ou To Pimp A Butterfly du génial Kendrick Lamar. Tout en élaborant d'intenses arrangements de cordes, de cuivres et de chœurs gospel, Miles a choisi de tirer le maximum de textures et d'émotions de son instrument de prédilection, en lui appliquant des filtres et des effets, nous faisant penser au détour de quelques solos enflammés au lyrisme d'un Page ou Hendrix.
C'est son premier single "Abraham" relayé en France par la radio TSF en 2016, qui frappa le premier l'oreille des auditeurs amateurs d'un jazz vocal racé empreint de soul et de gospel façon Grégory Porter. Son second extrait "Young Lion", paru à la sortie de l'album le 27 Janvier dernier, conforte les premières impressions laissées par "Abraham", imposant sur un rythme effréné une énergie vitale vigoureuse et fédératrice qu'un certain Lenny Kravitz pouvait, à l'âge d'or de sa carrière, nous communiquer.
Autour du contrebassiste se retrouvent les exceptionnels Tony Austin à la batterie, Ryan Porter au trombone et Kamasi au saxophone, Cameron Graves au piano et Brandon Coleman aux claviers... Ils sont la fine fleur d'un jazz américain bousculant ses frontières et ses carcans.
samedi 16 mai 2015
Bootleggaz – Liquid (Los Angers City Soul Recordz)
mercredi 18 novembre 2020
The Brooks - Any Day Now (Underdog Records)
The Brooks - Any Day Now (Underdog Records)
C'est avec une énergie folle et fédératrice que le collectif canadien The Brooks vient nous balancer en pleine face son funk outre-Atlantique brulant et jouissif, hérité des tauliers du genre bien sûr (James Brown en tête), mais s'inscrivant également dans la lignée d'artistes emblématiques plus actuels, tels qu'Omar, D'Angelo ou Jamiroquai.The Brooks, formation pilotée par son fondateur Alexandre Lapointe (bassiste incontournable de la scène black music montréalaise) et l'américain Alan Prater (chanteur à la voix éraillée originaire de Jacksonville en Floride et tromboniste d'expérience qui s'est notamment illustré auprès de Michael Jackson, Millie Jackson, The O.J’s, et Cameo), est une véritable machine à danser, un mastodonte à la cocotte facile rassemblant des instrumentistes d'exception, des requins de studio qui affichent tous un passif musical plus que respectable. S'y côtoient en effet Maxime Bellavance à la batterie, Philippe Look à la guitare et au chant, Daniel Thouin aux claviers, Sébastien Grenier au saxophone, Hichem Khalfa à la trompette et Philippe Beaudin aux percussions... Un casting XXL taillé pour les festivals !
Any Day Now, son troisième album, se compose de 12 titres stupéfiants d'efficacité et d'authenticité, où un groove syncopé alliant à la perfection minutie, rigueur et puissance, se marie pour le meilleur à des riffs cuivrés et des orchestrations pour cordes inspirées. Affichant haut et fort ses influences, mais revendiquant clairement ses propres couleurs, le groupe célèbre à sa manière la musique funk jouée dans les années 60 et 70 par les immenses Funkadelic, The Funk Brothers, The Headhunters et The Meters, mais aussi la soul aux envolées orchestrales léguée par Isaac Hayes, Ray Charles et Sam Cooke.
Un cocktail de sonorités jazz-rock, rhythm and blues, P-funk et néo soul qui fait des étincelles !
dimanche 28 décembre 2014
D'Angelo avec David Sanborn & Friends - Use Me (1998)
Un cadeau... D'Angelo interprétant Use Me immortalisé jadis par Bill Withers, il était alors invité par le saxophoniste jazz David Sanborn lors d'un projet live intitulé David Sanborn Friends Super Session II, c'était en 1998...
jeudi 27 juin 2019
Awir Leon - Man Zoo (Alter-K)
Originaire de Dunkerque et actuellement basé à Amsterdam, François Przybylski alias Awir Leon publiera le 28 Septembre prochain son second opus baptisé Man Zoo. Artisan d'une soul électronique immersive et hypnotique qui n'a rien a envier à celle de l'anglais James Blake, le jeune auteur, compositeur et interprète (également danseur émérite) nous livre un recueil vibrant et intimiste de 12 compositions inspirées, mêlant tendrement ses premières amours musicales à savoir la néo soul de D'Angelo ou d'Erykah Badu et le hip-hop de J-Dilla ou Mos Def aux influences, plus tardives, de l'electronica, du post dubstep, de la néofolk ou encore de l'indie pop. L'univers rythmique et mélodique plutôt futuriste, voire expérimental, qu'il élabore, hanté de nappes pop nébuleuses et de sonorités organiques raffinées, brille par son dépouillement et sa fragilité qui ne sont en fait qu'apparents et passagers, en effet quelques passages exultent avec un lyrisme nous faisant parfois songer aux héros Jamie XX, Woodkid ou encore Radiohead. Entouré d'une garde rapprochée talentueuse composée de son frère Sylvain Przybylski (basse) et de Floyd Shakim (piano), J.Kid (sampler), Ikaz Boi, Sébastien Forrester et Damien Rice (sur "Feathers"), Awir Leon captive d'emblée grâce à sa voix légère et aérienne parfaitement maîtrisée et son groove filtré richement orné de textures orchestrales enveloppantes. Un disque poignant!
vendredi 24 juin 2016
Con Brio - Paradise (V2 Records)
Le décapant septet soul/funk basé à San Francisco, Con Brio, annonce la sortie de leur premier opus Paradise sur V2 Records. Composé de 12 titres brulants aux sonorités psychédéliques, le disque fait suite à l'EP Kiss The Sun paru l'an dernier. Menée par le jeune chanteur charismatique Zieck McCarter - dont le sex appeal, la puissance vocale et l'énergie peuvent se mesurer à celles d'un Robert Plant, Mickael Jackson ou James Brown - la formation s'est rapprochée du producteur légendaire David Caldato (Seu Jorge, Beastie Boys, Beck...). Ensemble ils nous proposent un cocktail explosif et euphorique habité d'une sensualité à toute épreuve. Salué par Meshell Ndégéocello ou Trombone Shorty, Con Brio dépoussière un genre trop souvent teinté de reflets vintages, interprétant des textes engagés louant la révolution et rejetant l'injustice et les pressions sociales.
Ca joue dure, ça chante fort, ça groove diablement mais lorsque la fougue du funk cède sa place à la profondeur de la soul, on obtient des ballades étourdissantes comme "My Love", "Honey" ou encore "Paradise Outro", d'où semble surgir le spectre de Marvin Gaye. Naturellement on pense aux immenses D'Angelo et Maxwell (notamment dans "Can't Get Enough"), mais l'alchimie du groupe est belle et bien singulière, portée par les chœurs de Kelly McFarling et Lady Chi, les guitares de l'excellent Benjamin Andrews, les cuivres de Brendan Liu et Marcus Stephens, les claviers de Patrick Glynn, les lignes de basse de Jonathan Kirchner et la batterie d'Andrew Laubacher.
Une belle découverte!
vendredi 7 février 2014
Concert Fred Wesley & The New JB’s (11 Mars 2014 à NICE)
mercredi 15 novembre 2017
Folamour - Umami (Classic Music Compagny)
"L'umami est un mot japonais se traduisant généralement par savoureux, il est l’une des cinq saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé."
Le Dj/producteur lyonnais nous mettait l'eau à la bouche en Aout dernier, publiant sur Glitterbox un EP fort remarqué aux sonorités disco/funk baptisé The Power Of The Blessing Of Unity. Co-fondateur de Moonrise Hill Material et boss de FHUO Records (For Heaven Use Only), Folamour nous revient par l'entremise du label de Luke Solomon et Derrick Carter, Classic Music Compagny, avec l'album Umami, un précieux recueil de 9 titres absolument accrocheurs et poétiques, nous délivrant une house soulful raffinée, gorgée d'un groove organique, de grains analogiques et de vibrations positives.
Largement empreinte d'accents discoïdes ("Devoted To U"), afro latin ("Ivoire") ou broken beat ("Jah Love"), de vocaux soul ("Y'all Right’"), de claviers jazzy ("Look At Me Or I'll Steal Your Eyes"), de lignes de basse funky ("Kickflipin' That Stuff’") et de sensibilité hip-hop ("Petit Prince du Macadam"), la touche de Folamour consiste en quelques samples bien sentis, choisis et découpés avec maestria, puis montés sur des mécaniques d'orfèvres envoutantes et fédératrices.
On retiendra entre autres - car absolument rien n'est à jeter dans cet opus - deux moments particuliers, l'excellente ouverture "Night Of Desirable Objects", citant le monumental "Spanish Joint" que le nusoul héro D'Angelo nous offrait en 2000 dans son mémorable Woodoo, mais aussi l'apaisant "Oyabun", où le français nous immerge dans une atmosphère chill romantique, ponctuée de cordes délicates et de loops captivants.
vendredi 19 juin 2015
Space Captain - Easier/Remedy (Single) (Tru Thoughts Recordings)
Tru Thoughts nous régale une fois de plus avec le single de sa toute nouvelle signature nommée Space Captain. La formation basée à Brooklyn est un collectif de jeunes musiciens plutôt orientés néo-soul.
Easier/Remedy paraîtra fin juillet 2015 annonçant (peut-être) un album dans un futur proche.
Le titre Easier fut lancé en 2013 via Bandcamp, son succès donna lieu un an après à la parution de Remedy sur la même plateforme.
Leur musique étant une subtile combinaison de sonorités R&B, hip-hop, soul et électro, il est logique que Space Captain soit tombé dans l'escarcelle de la maison de disque anglaise, comptant déjà dans ses rangs les fameux Quantic, Alice Russell ou Harleigblu.
La voix de la chanteuse Maralisa Simmons-Cook hypnotise littéralement son auditoire tandis que la section rythmique dirigée par le producteur/guitariste Alex Pyle (co-fondateur du groupe) distille un son délicat et ouaté, largement imprégné d'accents jazzy, que nous délivrent par simonie la trompette de Lessie Vonner. Influencé par les beats de Madlib et Jay Dilla, les mélodies et les arrangements d'Erikah Badu, Jill Scott ou D'Angelo (dans sa période Brown Sugar), Space Captain se réclame tout autant d'un héritage plus classique, à chercher du côté du blues de Taj Mahal et du jazz de Nina Simone.
A suivre de très près !
vendredi 24 mars 2023
Madison McFerrin - I Hope You Can Forgive Me (MADMCFERRIN MUSIC)
Madison McFerrin - I Hope You Can Forgive Me (MADMCFERRIN MUSIC)
Dans la dynastie McFerrin, je demande Madison, fille de l'illustre chanteur et chef d'orchestre Bobby, sœur du talentueux Taylor (DJ/beatboxer/compositeur/producteur) et de Jevon, l'acteur. Il y a quelques semaines elle annonçait la sortie prochaine de son premier opus au long format, I Hope You Can Forgive Me, un disque solaire et saisissant introduit par les singles "(Please Don't) Leave Me Now" et "Stay Away (From Me)", tous deux largement parcourus de sonorités néo soul délicieusement langoureuses. La diva à la voix de velours publiait en 2019 l'EP You + I, une collection de 6 titres captivants, où douceur R&B, chaleur soul et textures électroniques servaient déjà d'écrin majestueux à un chant hypnotique et pénétrant. Auteure-compositrice, vocaliste, bassiste, claviériste, arrangeuse et productrice, Madison connaît toute les ficelles du métier et peut ainsi maitriser chaque aspect et peaufiner chaque détail de sa musique, de l'idée à sa réalisation. Dans le vibrant et sensuel "God Herself", nouvel extrait dévoilé il y a peu d'I Hope You Can Forgive Me, l'artiste engagée renoue avec son amour du gospel et du chant acapella, univers qu'elle avait déjà exploré en 2016 et 2018 à l'occasion des EPs Finding Foundations, Vol.I & II. Le titre est somptueusement mis en image par Sam Cannon dans une mise en scène qui n'est pas sans rappeler le sulfureux clip "Untitled (How Does It Feel)" de D'Angelo.Bref, avec ces 3 premiers morceaux, Madison nous met l'eau à la bouche, il nous tarde de découvrir l'effort dans son intégralité!
jeudi 12 mars 2015
The Empire Of Sound – Out Of The Norm (L’Autre Distribution)
dimanche 1 septembre 2013
Krystle Warren - « Circles » (Because Music)
lundi 2 décembre 2013
Harleighblu - Let Me Be
La divine Harleighblu ressuscite une soul vintage ébranlée par la disparition de la sulfureuse Amy Winehouse. Le single "Let Me Be", extrait de son premier opus intitulé "Forget Me Not" (paru fin Octobre 2013 et produit par Joe Buhdah), sortira le 27 Janvier 2014 sur l'excellent label Tru Thoughts basé à Brighton. Marchant dans les traces des Belleruche et autres Alice Russell, la toute jeune chanteuse/songwriter anglaise (à peine âgée de 21 ans) possède une voix sensuelle et vibrante que seules les immenses divas de la black music des 60's pouvaient se vanter d'afficher.
Elevée au milieu des disques de Marlena Shaw, Ella Fitzgerald et Billie Holiday que sa mère collectionnait, Harleighblu expose avec grande classe son groove inébranlable et roots...!
Influencée par Erykah Badu, D'Angelo, Jill Scott, Bilal et toute la scène néo soul des 90's et 00's, la petite protégée de Tru Thoughts s'apprête à conquérir, avec maestria et regard aguicheur, un auditoire encore en deuil d'une icône disparue trop tôt !
lundi 19 mars 2018
Angelo Ferreri - Want To Say EP (Soulfuric Recordings)
Après nous avoir offert le captivant "Don't You Worry" de The Joi Fuhl Feat. ShezAr en début d'année, le légendaire label basé à Miami Soulfuric Recordings repointe le bout de son nez avec une nouvelle réalisation aux saveurs house 90's, l'EP Want To Say, orchestré avec maestria par l'italien Angelo Ferreri, Dj/producteur et patron de maisons de disques originaire de Sicile. Avec ses 3 titres punchy aux sonorités soulful fédératrices, regorgeant d'accents jazzy et disco ("I'm Talking To You"), l'artiste impose d'emblée une signature musicale chaude et funky! Nous retiendrons notamment l'excellent "The Real Ghetto (Extended Mix)", reprenant le fameux solo de guitare du mythique Georges Benson qu'il enregistrait en 2000 dans sa reprise incontournable de "The Ghetto", chanson initialement écrite par Donny Hathaway en 1970. Le très jackin house "Want To Say" rappellera surement à certains quelques bons moments de la french touch...