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jeudi 25 octobre 2018

Te’Amir - Abyssinia EP (Tru Thoughts)

Te’Amir - Abyssinia EP (Tru Thoughts)

Bien qu'il se soit déjà illustré avec brio sur le label de Brighton en 2017, grâce à son remix du titre "Calipatria" de Lost Midas, le batteur californien Te’Amir Sweeney (Aloe BlaccKamasi WashingtonKendrick Lamar), nouvelle recrue de l'écurie Tru Thoughts, faisait réellement sensation en Juillet dernier avec Abyssinia, EP magistral et vibrant, nous délivrant 5 plages électro-acoustiques somptueuses et inspirées, aux subtiles atours néo soul, afro et ethio jazz.
Basé à Los Angeles, le producteur a très bien su s'entourer, invitant entre autres talents, le chanteur à la voix suave Dustin Warren, le violoniste multi-instrumentiste Miguel Atwood-Ferguson (habitué des emblématiques WarpBrainfeeder, Soundway et Mr Bongo Records), la harpiste virtuose Rebekah Raff et le saxophoniste prometteur Randal Fisher. Il y explore de façon brillante et singulière, ses connections intimes à l’Éthiopie, célébrant un héritage qu'il a su intégrer grâce aux vieux enregistrements de son père. Combinant un tas d'influences, allant des sonorités emblématiques du vénérable Mulatu Astatké et des monstres sacrés Coltrane et Davis, à la pop du roi Michael Jackson ou au reggae de l'incontournable Bob Marley, passant par les notes sud africaines du Ladysmith Black Mambazo, les réminiscences folk/rock de Crosby, Stills & Nash la profondeur blues de John Lee Hooker, il est parvenu à élaborer une musique hypnotisante et gorgée de soul, habitée d'un afro groove délicat et captivant, hantée d'ambiances colorées aux nuances immersives et raffinées.





vendredi 9 mars 2018

Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (MIKNNA Remix) (Tru Thoughts)

Lost Midas - Kayla's Lullaby Feat. Kalispell (MIKNNA Remix) (Tru Thoughts)

Le brillant producteur et multi-instrumentiste basé à Los Angeles, Jason Trikakis alias Lost Midas, nous présentait en Février 2017 le single "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", extrait de son second opus Undefined. Le titre était suivi quelques mois après par une autre pépite tirée de ce même album, "Calipatria Feat. NüTrik". Tous deux étaient accompagnés par leur remix, orchestré pour le premier par Wrongtom et pour le deuxième par Te'Amir.
Le 09 Février 2018, Tru Thoughts publiait une nouvelle mouture de "Kayla's Lullaby Feat. Kalispell", cette fois-ci retravaillée par le duo R&B MIKNNA, composé du producteur Ken Nana et du chanteur Mike B. Ensemble ils élaborent un rework hypnotique et downtempo aux sonorités electro soul et bass music captivantes, conservant l'ambiance nébuleuse et immersive de la version originale.


lundi 22 août 2016

Various Artists - Shapes: In Space (Tru Thoughts)

Various Artists - Shapes: In Space (Tru Thoughts)

Le légendaire label de Brighton Tru Thoughts publie une nouvelle compilation extraite de sa série Shapes, regroupant la substantifique moelle de son récent catalogue. Shapes: In Space rassemble en effet 35 titres éclectiques, parmi lesquels figurent les productions electronica des familiers Werkha, Lost Midas, The Seshen ou Space Captain et leurs signature soulful typiquement anglaise, le jeu authentique du Hot 8 Brass Band et ses cuivres New-Orleans, les textures hybrides du nouveau venu Manu Delgado armé de son hang...
En ce qui concerne la culture Reggae/Sound System, la collection n'est pas avare de ces sonorités tropicales matinées de dub, de grime et de hip-hop, s'y côtoient les artistes Ed West & Rtikal, Wrongtom, Rodney P et l'immense Quantic avec son projet 1000 Watts. L'Afrique y est aussi célébrée à travers les singuliers Anchorsong et Lakuta... Bref, Robert Luis, co-fondateur de Tru Thoughts, nous propose une sélection préparée aux petits oignons rendant compte du panorama étourdissant que nous offre la maison de disque indépendante.

mercredi 11 mai 2016

Harleighblu - Futurespective Pt. 3 (Tru Thoughts)


Harleighblu - Futurespective Pt. 3 (Tru Thoughts)

Le label anglais Tru Thoughts nous présente le troisième et ultime volet de la série d'EPs livrés par la diva Harleighblu, devenue une valeur sûre de la sphère electro soul britannique. Futurespective Pt. 3 précède la sortie prochaine du LP prévu pour juin.

On y retrouve 3 nouveaux titres comptant les collaborations de Jonny Faith, J Felix et son complice de longue date Benjamin James.

"On Off" ouvre l'EP avec sa rythmique afro/broken beat orchestrée par Faith et les vocaux soulful de la chanteuse, flirtant avec le hip-hop et le R&B. Sa voix, malgré son tout jeune âge, a ce 'je ne sais quoi' de sensuel, de fort et de fragile à la fois, ce grain si singulier propre qu'à quelques grandes dames du jazz, du blues ou de la soul.

"Tell Em" entame sa montée avec un petit riff de guitare funky, puis son synthé, sa ligne de basse et son beat gras et corrosif semblent ensuite nous guider vers un G-Funk façon DâM Funk perdu dans les rues de Brighton. J-Felix est aux manettes et sa patte disco/P-funk y est reconnaissable!

"Reverse" clôt enfin le dernier volet de la trilogie Futurespective, élaboré avec son directeur musical le multi-instrumentiste Benjamin James qui signe là sa première véritable production, Harleighblu nous offre une ballade captivante digne de figurer parmi celles de ses aînées Amy Winehouse, Erykah Badu et autre Jill Scott. Des accords de piano, une voix… puis surgissent petit à petit quelques glitchs et une ligne de basse hypnotique qui nous donne le tournis pour finir par des frissons… Un bien bel effort et une complicité touchante!

En bonus, les deux premiers tracks sont accompagnés de leurs versions instrumentales et a capella.

A se procurer d'urgence!
En preview sur junodownload ICI

mardi 23 juin 2015

The Seshen - Unravel Remixes EP (Tru Thoughts)

The Seshen - Unravel Remixes EP (Tru Thoughts)

Le septet électro basé à San Francisco The Seshen nous livrait l'an passé un remix organique du Off The Course du producteur californien Lost Midas, il revient aujourd'hui avec l'EP Unravel Remix composé de six reworks et prévu pour le 17 juillet prochain.

L'écurie anglaise Tru Thoughts confirme une fois de plus son rôle de pourvoyeur de talents et de sonorités subtiles. Bluffé par le prochain Quantic qui rencontrera (je l'espère) un franc succès avec ses ambiances instrumentales funky, soul et jazzy (sortie prévue en juillet 2015), ou séduit par la toute jeune formation de Brooklyn Space Captain et son univers néo soul, j'accueille cet Unravel Remix EP avec un grand plaisir et une grande curiosité.

Paru en 2014, l'EP Unravel avait convaincu la critique et la scène électro soul underground, notamment les australiens Hiatus Kaiyote et le bassiste californien aussi doué qu'exubérant (proche de Flying Lotus) Thundercat.

On retrouve ici les remixes de 5 des six titres présents sur l'EP original.
L'énergie pop de 2000 Seasons est canalisée dans une version apaisée et cooltempo livrée par l'américain Astronauts, qui l'agrémente d'arpèges de synthés aériens et dramatiques.
Le titre éponyme Unravel est retravaillé à deux reprises, l'une nous est offerte par AKDK dans une veine électro pop up-tempo visant le dancefloor, tandis que l'autre nous est servie par l'élégant Lost Midas dans une ambiance électro funk addictive.
The Fall est quant à lui retouché par l'un des membres de The Seshen, Kumar Butler qui invite pour l'occasion le MC Buddha G. L'atmosphère y est sombre et habitée de bourdonnements angoissants.
Jonny Faith que nous découvrions dans son single Neon, expose sa vision de Shapes, ré imaginée de façon très élaborée avec des accents acoustiques charmants, des cordes amples bienveillantes et une rythmique délicate presque jazzy jouée aux balais... Magnifique!
Enfin Turn, remixé par Uhuru Peak clôt ce bel effort sur note organique des plus séduisantes, donnant forme à une ballade trip-hop mémorable.

GOOD JOB!

vendredi 29 mai 2015

Royce Wood Junior - The Ashen Tang (37 Adventures)


Royce Wood Junior - The Ashen Tang (37 Adventures)

Omar n’en finit pas de faire des émules outre-manche, en effet la scène néo soul britannique accouche d’un nouveau prince du groove nommé Royce Wood Junior. Aperçu aux manettes de l’excellent Mirrorwriting de Jamie Woon en 2011 (et aux guitares pendant la tournée), l’artiste multi-instrumentiste dévoile aujourd’hui son premier LP intitulé The Ashen Tang. En 2014, ses deux premiers EPs Rover et Tonight Matthew avaient déjà capté l’attention de la critique et du public, annonçant l’arrivée imminente d’un nouveau Jamie Liddle – rien que ça ! -  avec sa voix gorgée de soul et de velours, ses rythmiques granuleuses et asymétriques, ses synthés vintage obsédants, ses guitares saturées de rock’n’roll et ses lignes de basse contagieuses.

Sincèrement les 12 plages de l’album sont autant de claques, ou plutôt de crochets funky lancés au travers de nos figures tuméfiées affichant un sourire béat de satisfaction. 

L’artiste a assimilé le génie de ses deux héros Stevie Wonder et Prince, il a très vite compris qu’avec sa voix il devait assumer pleinement son statut de crooner et ne pas uniquement rester dans l’ombre avec les musiciens, confiné dans les studios d’enregistrement ou planté derrière l’écran de son ordinateur.  


C’est ainsi que dès l’intro Remembrance (Part I) l’artiste plante le décor, après 30 secondes d’une orchestration cinématique (ensemble de cordes et piano) il entame au chant une complainte monotone sur les rythmes d’une marche militaire syncopée, agrémentée de glitchs et autres accidents sonores puis survolée d’une nappe vaporeuse qui s’épaissit progressivement jusqu’à l’ouverture de la seconde piste, le majestueux Midnight.

Taillé pour le dancefloor, Midnight est la synthèse parfaite du son de Royce en mode up-tempo et glamour. Il y distille une énergie pop et electro-funk des plus chics à l’image du tube Baby I’m Yours du français Breakbot (Ed Banger).

Jodie déploie une soul profonde, intense et organique sur une assise rythmique désarticulée et brinquebalante, nous faisant songer à la rencontre du brulant D’Angelo et du producteur Flying Lotus.

Clanky Love est un clin d’œil aux 70’s, il fusionne les reflets soul d’autrefois à l’efficacité pop d’aujourd’hui, conduisant l’auditeur nostalgique à se trémousser langoureusement le sourire aux lèvres et les yeux entrouverts.

Honeydripper est la suite logique de Jodie, nous immergeant plus profondément dans une néo soul moite aux accents psychédéliques.

Avec le titre central Stand, l’artiste change légèrement les couleurs de sa palette optant pour une dominante plus pop  voire même piano rock à la Rufus Rainwright. En effet durant les 5 mn de cette ballade flamboyante, le chanteur nous berce tendrement avec sa voix éthérée, son arrangement de cordes envoutant et dramatique ainsi que son piano gavé de reverb. Le morceau nous rappelle l’immense succès mainstream A Full Of Stars de Coldplay

Poursuivant l’exploration de son penchant pop, Royce signe les très 80’s Bees et Nuther Bruther, proches des sonorités dance-pop-R&B de Stevie Wonder.

Nouvelle ballade cette fois-ci plus intimiste, à presque nous en tirer les larmes des yeux, le touchant Midas Palm (évoquant un amour perdu) étend son arpège à la guitare acoustique et sa ligne de basse sonnant comme le son d’un tuba étouffé sur plus de 4 mn où nous demeurons suspendus à la voix caressante du crooner aux airs mélancoliques de Chris Isaak.

Twiggin’ nous délivre un groove subaquatique accueillant le flow sensuel de Royce qui prend des allures de Prince dans les refrains au funk contagieux. Remembrance (Part II) complète et achève l’exploration techno et garage amorcée dans l’intro Remembrance (Part I), l’instru y est plus barrée mais aboutie après 2 mn au même texte extrait d’un poème de Sir Thomas Wyatt entonné, la encore, à la manière du Kid de Minneapolis.

Enfin pour clore cette véritable pépite, Stickin’ répand une electronica lyrique et sophistiquée comme sait si bien les faire James Blake

Royce Wood Junior publie une œuvre aboutie et censée, son approche singulière de la pop music passée au travers du crible des sons mythiques de Stax et Motown ainsi que d’une électro ouvrant les champs du possible, est d’une efficacité et d’une accessibilité déconcertante, frisant parfois la perfection.

mercredi 29 avril 2015

Tropics – Rapture (Innovative Leisure/Because Music)


Tropics – Rapture (Innovative Leisure/Because Music)

Le jeune producteur multi-instrumentiste et chanteur Chris Ward aka Tropics nous présente depuis Londres où il est installé depuis 2013, son second opus intitulé Rapture. Il nous immerge, dès l’ouverture du mélancolique Blame, dans une soul lente et aquatique, une complainte R&B futuriste aux sonorités chill, gorgées de réverbes et d’allusions jazz, electronica et ambient.

Entouré du guitariste Keith Vaz et du batteur Morgan Hislop, deux musiciens touche-à-tout avec qui il tourne depuis 2 ans, Tropics s’est adjoint l’expertise d’un batteur jazz nommé Gillian McLaughlin afin d’enlacer ses mélodies pop accrocheuses et raffinées avec des textures instrumentales sensuelles rondement construites.

Si son précédent Parodia Flare (2007) posait les jalons d’une musicalité et d‘une écriture à fleure de peau, sensible aux ambiances shoegazing et glo-fi, il manquait de clarté et Ward de confiance en lui. Les scènes écumées aux quatre coins du Méxique, des US et de l’Europe l’ont sans doute conforté, sa voix délicate, cristalline et terriblement envoutante est devenue la clé de voûte de ses compositions, touchant parfois du bout des mots celle de Sade, Maxwell ou même George Michael !

S’il se dit influencé par les Beach Boys, Arthur Russell et Max Roach, sa musique nous rappelle plutôt les travaux de Caribou et James Blake. Désormais aussi bien à l’aise aux claviers et samplers qu’au micro, il élabore un timbre qui se rapproche des harmonies vocales éthérées déployées chez ses confrères d’Innovative Leisure, notamment de Rhye et Nosaj Thing.

L’intime Rapture nous expose, au fil de ses 11 ballades mélancoliques, l’amour de son auteur pour la littérature américaine - avec par exemple un clin d’œil à Francis Scott Fitzgerald dans le titre Gloria (personnage central du roman « Les Heureux et les Damnés ») - mais surtout le tumulte d’une relation passionnelle qui a mal tournée. Chris Ward les a composées chez lui, seul devant son piano, puis arrangées en studio mettant en avant, avec le concours d’FX et de beats électroniques, la fragilité et la friabilité du sentiment amoureux.

En bref, Tropics nous gratifie d’un disque touchant et vibrant, efficace dès la première écoute ! 

dimanche 5 avril 2015

Château Marmont - Sound Of Shambala (Sony Music)

Château Marmont - Sound Of Shambala (Sony Music)

Le tandem Château Marmont publie chez Sony Music l’excellent Sound Of Shambala. Ce second disque franchement orienté dancefloor est un pur bijou pop taillé dans la french touch des 90’s, serti d’éclats deep house et incrusté de paillettes soulfull. Les deux barbus prêtent une attention toute particulière à l’écriture de leurs mélodies, mélancoliques mais profondément séduisantes et attirantes d’où jaillit une sensualité délicate.
En 11 titres sans une seule fausse note, Château Marmont nous fait revivre ce qui s’est fait de mieux ces 15 dernières années sur la scène électronique française, nous rappelant à quel point la pop a transformé ses reliefs, brisant des tabous et proposant de nouvelles perspectives.
La house sucrée et estivale de Sound Of Shambala s’immisce insidieusement dans nos esprits, apaisés par l’arrivée du printemps, dès son ouverture avec Nothing To Hold Back interprétée par la délicieuse Steffaloo.
Bent Van Loo nous accompagne ensuite, à la manière d’un Chet Faker, dans un Don’t Cry déchirant et vibrant, tandis que la voix vocodée du titre City Of Giants nous rappelle celle des Daft Punk dans Game Of Love, une influence des maîtres casqués de la french touch que l’on retrouve plus loin avec l'énergique Everybody is somebody.
Le R&B futuriste de  A.T.T.Y.S. (avec les Twinsmatic en guests) rejoint les prouesses instrumentales d’un Flume jusqu’à ce qu’In Love viennent annoncer un changement de tempo. En effet Music Is My Land,  avec ses accents jazzy et son breakbeat entêtant, nous invite à quitter calmement le coin lounge pour rejoindre le dancefloor, le chanteur Rouge Mary (qui s’est notamment  illustré aux côtés de Bob Sinclar et Hercules & Love Affair) nous y accompagne avec sa voix gorgée de soul et de gospel.
Puis vient enfin le clou de l’album, même si tous les invités y ont une présence forte et remarquable, celle d’Alex Gopher revêt une dimension bien particulier. Quasiment disparu des écrans radars ce véritable héros de l’electro française réapparaît dans l’enivrant Paris La Nuit et ses nappes de synthés technoïdes étourdissantes, nous transportant vers cet ailleurs hindo-bouddhiste nommé Shambala ou « lieu du bonheur paisible ».

En parlant de leur disque, Château Marmont a déclaré:
« L'idée de départ de ce disque était de faire une musique moderne et actuelle avec des outils vintage. Recréer avec des instruments électroniques des années 70 ou 80, ce type de musique qui habituellement se fait sur un ordinateur dans un home studio. La moitié de ce disque repose sur des collaborations avec des producteurs, arrangeurs, musiciens, chanteur/chanteuses. C'est quelque chose qu'on voulait faire depuis longtemps, explorer de nouveaux horizons et surtout partager l'univers musical des autres. De manière générale, On voulait faire les choses de manière plus fraîche et moins cérébrale que l'album précédent. »






jeudi 18 décembre 2014

Alice Russell - I'm The Man, That Will Find You/Citizens (Single) (Tru Thoughts Records)

Alice Russell - I'm The Man, That Will Find You/Citizens (Single) (Tru Thoughts Records)

Sacrée British Soul Queen par le public et la critique, la diva Alice Russell qui publiait en 2013 son dernier LP intitulé To Dust nous revient avec I'm The Man, That Will Find You/Citizens, nouveau double single enrichi du remixe funky house de Breakdown feat. Darondo, orchestré par le Dj néerlandais D-Felic. Epaulée par le producteur Alex Cowan alias TM Juke qui apporte toute son expertise du beatmaking et des sonorités hip-hop/jazz, Alice nous livre une reprise inédite au groove sensuel, hypnotique et langoureux du titre I'm The Man, That Will Find You, emprunté au chanteur psyché pop Connan Mockasin, qui pourrait bien être un avant goût des tonalités que prendront ses prochains travaux. Citizens, traitant du thème de la révolte, traduit à merveille la soul racée et personnelle d'une chanteuse puisant sa force du gospel.

mardi 2 décembre 2014

Beardyman – Distractions (Tummy Touch/Modulor)


Beardyman – Distractions (Tummy Touch/Modulor)

Inventeur du Beardytron (arme sonique développée pour le live et permettant grâce à son interface tactile de contrôler simultanément la production et l’enregistrement musical), le musicien, producteur et chanteur-beatboxer britannique Darren Foreman aka Beardyman publie Distractions. Lui qui a collaboré avec Jazzy Jeff, Groove Armada ou Fat Boy Slim et dont le but ultime est d’embras(s)er le dancefloor, rassemble ici 11 titres représentatifs de ses larges influences orientées hip-hop, pop, electronica, deep house, dubstep et électro soul. En effet, du trip-hop de A Cheerful And Sunny Disposition à l’électro pop dansante de Before The Fall/Move On, le beatmaker nous ballade dans un univers sonore singulier, polymorphe et déjanté.